samedi 4 juin 2011

EFT et la vraie cause d'une migraine

Insister pour combattre une migraine malgré l'échec est payant dès qu'on s'attaque à la vraie cause...

Présentation du cas par Gary Craig, fondateur de la méthode EFT:
"Salut à tous,
"Lorsque l'EFT semble ne pas fonctionner, ce n'est presque jamais parce que la méthode a échoué. Au contraire, c'est souvent parce que nous n'avons pas trouvé quel est le vrai problème. Soyons reconnaissants envers Linda Wood du Royaume-Uni qui nous emmène avec diligence à travers ses nombreuses tentatives pour soulager le mal de tête intense d'un homme. Vers la fin de son article bien écrit, elle dit: "La leçon de tout cela pour moi a été la persévérance ! Quand une douleur disparaît puis revient de plus belle, c'est qu'une nouvelle partie du problème tente d'attirer notre attention sur son importance. Quand la douleur persiste, elle nous dit : "Vous n'avez même pas encore atteint le vrai problème !" S'il vous plaît, consultez un médecin pour toute question médicale. Bien à vous, Gary"

Traduction de la page en anglais :
**http://www.emofree.com/Migraine-headaches/headache-relief-persistence.htm**

Par Linda Wood

Article : Il ya quelques mois, j'ai effectué en voiture un trajet de quatre heures entre l'Iowa et le Minnesota pour passer la nuit dans un motel avant de prendre l'avion le lendemain pour la Rencontre des EFT Masters à Denver (Colorado). Tout en pensant à la conférence et en essayant de trouver des moyens pour passer le temps tout en conduisant alors que j'étais seule, mes pensées ne cessaient de revenir à l'EFT. Soudain, je me suis trouvée en train de réfléchir sur le sujet suivant : "Quand EFT semble ne pas marcher".
J'ai commencé à passer en revue mes souvenirs des nombreuses séances EFT que j'avais faites tout au long de ces dernières années et je me suis dit : "Voyons, je n'arrive pas à me rappeler une seule fois où l'EFT n'ait pas marché. L'EFT n'avait peut-être pas fait exactement ce que nous voulions, ou ce à quoi nous nous attendions, mais je sens que cette méthode produit toujours un effet quelconque."
Finalement, mon esprit s'est égaré dans d'autres directions. Peu de temps après, je suis arrivée à mon motel. J'ai garé la voiture, j'ai sorti une partie de mes bagages et je me suis dirigée vers le bureau de la réception.
L'entrée était bloquée par un jeune homme avec une adorable petite chienne. Je me suis soudain rendu compte que la chienne pouvait être une Chihuahua. Tout excitée, je lui ai demandé, "Oh, mais est-ce que ce n'est pas une petite Chihuahua ?" Il a dit: "Oui." J'ai continué en lui expliquant que mon fils et sa femme en avaient une aussi et qu'ils étaient tellement intéressés par cette race qu'ils allaient même à des rencontres mensuelles de Chihuahuas pour qu'elle puisse jouer avec des congénères.

A ce moment, la petite chienne est venue vers moi et elle m'a frôlé les jambes. J'ai dit alors : "Attendez une minute. Cette chienne n'est pas une Chihuahua normale. Ces chiens-là en général ne se montrent pas aussi amicaux." En fait, j'étais toujours obligée de soudoyer la chienne de mes enfants avec des Cheerios pour la faire venir à moi. Il m'a dit: "Oh, la mienne est assez amicale parce que je la prends partout où je vais, mais elle est plus amicale aujourd'hui que d'habitude."
Mon instinct m'a dit que la petite chienne voulait que je la prenne dans les bras, ce que j'ai fait. Ce n'est pas quelque chose que je fais normalement, car les chiens peuvent être capricieux. J'ai pensé qu'elle devait avoir besoin d'être soignée et je dois reconnaître que je pouvais l'aider. Alors je l'ai caressée et lui ai envoyé de l'énergie, et elle s'est tout de suite nichée dans le creux de mes bras comme un petit bébé, profitant de chaque instant. Après quelques minutes, je l'ai posée à terre, j'ai dit au-revoir et je suis allée me faire enregistrer.

J'ai monté mes bagages à la chambre puis je suis redescendue pour chercher le reste de mes affaires dans la voiture. Maintenant, l'homme et sa chienne étaient assis à l'intérieur du hall d'entrée du motel. Il m'a appelée alors que je passais par là et m'a demandé si j'avais de l'aspirine. Bingo. Porte ouverte pour l'EFT. J'ai souri malicieusement et lui ai dit: "Je vais aller voir si je peux en trouver, mais seriez-vous prêt à essayer d'abord quelque chose de vraiment rigolo? J'ai une technique bizarre de tapotage qu'on peut essayer pour des choses comme les migraines et je voudrais juste voir ce que ça pourrait faire pour la vôtre si vous êtes d'accord."
Il a rit et a dit : "Bien sûr, pourquoi pas?" Je lui ai alors demandé de me décrire son mal de tête : "C'est comme un marteau qui me cogne la tête." - "C'est à quel niveau d'intensité ?" (sur une échelle de 0 à 10) Il a dit : "9". J'ai dit, "OK, faites tout ce que je fais et dites ce que je dis, et nous verrons bien ce qui se passe." Il a facilement accepté et a commencé à suivre mes gestes et mes paroles tout au long du tapotage tandis que je répétais ses mots au sujet du marteau qui cogne la tête.

Nous avons fait une séquence et ensuite je lui ai demandé de vérifier pour voir ce qui s'était passé. Il a dit : "C'est descendu à 7, puis s'est reparti à 9 sur 10." (Hmmm... quelque chose de plus gros avait pointé son nez.) Plutôt que d'essayer de dénicher ces émotions, mon instinct m'a dit de continuer à travailler sur la douleur. Deux séquences de plus et ça ne bougeait toujours pas. Je lui ai demandé : "Il n'y a pas eu des choses qui vous ont dérangé ces derniers temps ? Qu'est-ce qui s'est passé dans votre vie ?"
"Non, rien du tout", a-t-il dit. Je lui ai demandé "Depuis combien de temps n'avez-vous pas bu un peu d'eau ?" - "Depuis hier", a-t-il dit. "Vous voulez bien aller me chercher un verre d'eau ?" Il est parti et est revenu avec une demi-bouteille d'eau qui restait. Nous avons continué en faisant deux ou trois autres séquences. "Pas de changement", a-t-il dit.

Ma prochaine étape était de faire le tapotage sur lui plutôt que de le regarder le faire. Soudain, il a commencé à devenir très nerveux. Il a dit : "Je dois vérifier mon taux de glycémie. Je suis diabétique." A ce moment-là, je repensais à la façon dont mes réflexions s'étaient arrêtée sur "quand l'EFT ne marche pas" dans la voiture. J'ai pensé: "Oh ! Cela pourrait être un cas où l'EFT ne marche pas. Oups. A l'avenir, je devrais faire attention à mes pensées !"
Il a sortit son attirail pour contrôler la glycémie et s'est mis à le faire. A la fin, il a dit: "Oh, c'est bizarre. Mon niveau de glycémie est normal!" Je lui ai demandé combien de temps cela faisait depuis la dernière fois que sa glycémie avait été normale comme ça. Il a dit: "Je ne me souviens même pas de la dernière fois où elle était normale."
- "Hmmm .... Alors ça a fait QUELQUE CHOSE quand même !", ai-je pensé. Je lui ai demandé à nouveau : "Etes-vous sûr qu'il n'y a pas quelque chose qui vous tracasse ?"
- "Non, rien. Mon camion est en réparation mais il est toujours sous garantie alors ce n'est pas un problème." 
- "OK, continuez", pensais-je. Je lui ai demandé si ces migraines survenaient souvent, etc.

Pour la prochaine séquence, nous avons fait quelque chose comme ceci :
- "Même si j'ai ces migraines souvent et qu'elles sont très intenses, bien qu'il n'y ait rien qui me dérange dans ma vie, et bien que je ne sache pas d'où elles viennent ni pourquoi, je m'accepte totalement."
Quelque chose a commencé à se desserrer dans son système d'énergie durant cette séquence et il a soudainement lâché: "Eh bien, il y a quelques mois, comme j'étais à l'hôpital pendant une semaine avec mon diabète, mon père est mort et ma femme a demandé le divorce." (Et bien sûr, je savais que son nouveau camion était en réparations). "Mais je vais parfaitement bien par rapport à tout ça." J'ai pensé : "Ah oui ? Tout va bien, hein ?"

Après avoir été sur le point d'abandonner avant que ce nouveau truc émerge de derrière les fagots, j'ai alors proposé d'essayer une séquence supplémentaire. Et si ça ne changeait rien, alors j'irais lui trouver de l'aspirine. Il a été d'accord. J'étais sûre qu'à ce moment-là il en avait assez de ce truc idiot.

J'ai commencé la nouvelle séquence avec la phrase de départ suivante :
- "Même s'il y a toutes ces choses qui ont eu lieu, mais que tout va très bien parce que j'ai rentré tout ça dans ma tête et que ça m'assomme comme des coups de marteau pour essayer d'attirer mon attention, je m'aime et je m'accepte ainsi que tous ces trucs."

Tout en continuant de tapoter sur les points d'acupuncture, je l'ai interrogé sur sa femme en instance de divorce. "Oh, mais c'est OK, j'ai surmonté tout ça, pas de problème." J'ai suggéré que nous tentions une séquence sur "tout ça" afin de nous assurer qu'il n'y avait rien là-dessous (que rien de plus n'allait sortir).
"Et vos enfants, vous les verrez ?"
- "Oh, elle me permettra de les voir autant que je voudrai." (Nous avons fait une séquence sur ce point - aucune émotion visible ni pensées agitées sur ce sujet). L'intensité du mal de tête était encore à 9 sur 10. "Et la mort de votre papa ?"
- "Oh, c'est OK, nous avons fait la paix. J'ai quitté la maison à l'âge de 10 ans mais nous avons eu le temps de faire la paix avant sa mort."
Encore une fois, j'étais au bord d'admettre ma défaite. Alors j'ai dit : "Eh bien, si je vous donne un cachet d'aspirine, combien de temps cela prendra-t-il pour qu'il fasse effet ?" Il a dit que cela prendrait sans doute au moins une journée ou deux avant que la migraine s'en aille, même avec des doses régulières d'aspirine. Et s'il n'en prenait pas, la migraine pouvait durer encore deux ou trois jours.
J'ai dit : "OK, laissez-moi vous donner un cachet d'aspirine, puis nous ferons une autre séquence afin de vérifier si l'histoire de votre père n'apporte rien de plus. Ensuite, nous pourrons dire que c'est terminé et qu'on s'arrête là." Il a été d'accord. (Phrase de départ :)

- "Même si j'ai quitté la maison à l'âge de 10 ans, mon père et moi avons eu l'occasion de faire la paix ensemble, je m'aime et je me pardonne, et j'aime mon père et je lui pardonne toutes ces années de malentendus. Je sais maintenant que mon père faisait du mieux qu'il pouvait, compte tenu de sa situation, et je faisais aussi du mieux que je pouvais étant donnée ma compréhension du monde à cette époque. Je suis reconnaissant d'avoir eu l'occasion de faire la paix avec mon père avant sa mort. Je lui pardonne vraiment. Je sais que de toute façon je n'aurais jamais pu m'entendre avec ma belle-mère. Ce n'était pas la faute de papa. Je l'aime et je lui pardonne pour tout ce qui n'a pas pu être dit et tout ce que nous n'avons pas pu dénouer entre nous, et je me pardonne pour les mêmes choses. Nous nous aimons et nous nous acceptons et nous avons de la chance d'avoir eu l'occasion de faire la paix." (Plus deux ou trois séquences sur l'amour et le pardon.)

Soudain, il est devenu très agité et a dit: "C'est toujours à 9 et je dois aller aux toilettes. Je reviens tout de suite." Je l'ai regardé partir vers les toilettes et je me suis dit: "Eh bien, j'ai fait tout ce que je pouvais faire pour le moment. Je vais attendre qu'il revienne et je lui dirai que c'est tout ce que je peux faire pour lui aujourd'hui et je reprendrai mon chemin. Peut-être qu'il y a des moments où ça ne marche pas, tout simplement. Peut-être que j'ai attiré à moi cette situation parce que j'y ai pensé auparavant."

Tout à coup, il a reculé dans le hall du motel en secouant la tête, en la tournant dans tous les sens, en la penchant, et finalement, il a regardé le réceptionniste et a dit : "Hé, je n'y crois pas ! C'est bizarre. Je ne peux pas croire que ça soit arrivé ! Tout est parti ! La migraine n'est plus là, tout simplement !" Il est revenu à l'endroit où j'étais et s'est assis, toujours doucement et en hochant la tête, et a dit : "Vous devriez faire des dépliants à distribuer, ou quelque chose comme ça. Ce truc est incroyable, ça ne m'est encore jamais arrivé."
Je me suis dit, "Youpi !" Je lui ai souhaité bonne chance et j'ai continué mon chemin.

Tout le temps que je travaillais avec cet homme, parfois même en tapotant sur lui, la petite Chihuahua était juste à côté de lui dans son fauteuil, la tête posée sur ses pattes mais surveillant tout ce qui se passait comme si elle pensait: "Je savais que vous pourriez l'aider."
Toutefois, il y a eu une chose intéressante : chaque fois que je faisais le tapotage sur cet homme et que j'arrivais au point situé sous l'aisselle, la Chihuahua se dressait et jappait comme pour dire : "Ne touchez pas ce point-là !". Elle ne bougeait pas quand c'était les mains, le poignet, ou tout autre endroit près d'elle, alors ce n'était pas parce que le point sous l'aisselle était trop près d'elle. C'est le seul endroit pour lequel elle réagissait. J'ai testé exprès deux ou trois fois de plus pour voir si la Chihuahua réagissait de la même manière, et à chaque fois elle l'a fait.
Si la Chihuahua n'avait pas attiré mon attention en premier lieu, je ne me serais jamais arrêtée pour discuter avec cet homme et il aurait pu ne jamais me demander un cachet d'aspirine. Je parie qu'il y regarde à deux fois avant de demander quelque chose à un inconnu maintenant!

La leçon de tout cela pour moi a été la persévérance ! Quand une douleur disparaît puis revient de plus belle, c'est qu'une nouvelle partie du problème tente d'attirer notre attention sur son importance. Quand la douleur persiste, elle nous dit : "Vous n'avez même pas encore atteint le vrai problème !" Chaque fois qu'il y a eu un changement dans l'énergie, cet homme a commencé à s'agiter et a eu besoin de se déplacer ou de faire quelque chose. Quand il s'est levé pour aller aux toilettes à la fin, il était encore à 9 sur 10. Mais lorsqu'il est revenu sur ses pas, soudain tout s'est dissout et la douleur était partie !

Linda Wood

*************