jeudi 16 septembre 2010

EFT Quand la cigarette masque les problèmes

Régler des émotions concernant un divorce permet d'arrêter de fumer, ou quand la cigarette masque les problèmes... 
Très souvent, plusieurs séances d'EFT sont nécessaires pour traiter à fond un problème de tabac. C'est parce qu'il y a souvent de nombreuse émotions qui doivent être soulagées pour que la personne n'ait plus besoin de se tranquiliser avec la cigarette. Quelquefois, néanmoins, on peut faire ce travail complètement en éliminant un seul problème émotionnel d'envergure. C'est le cas dans l'étude suivante, présentée par Pat Farrell. [Si vous ne connaissez pas encore la méthode EFT, cliquez sur "Apprendre EFT" ci-dessus]

Traduction de la page:
**http://www.emofree.com/Addictions/smoking-betrayal.htm**

Pat Farrell écrit:

Bonjour Gary,
En tant qu'hypnothérapeute, j'évitais de prendre des clients désirant arrêter de fumer car je savais que ce genre de traitement pouvait s'avérer difficile. Mais plus maintenant avec l'EFT! Je n'ai plus aucune inquiétude avant de m'occuper de quelqu'un qui veut réellement arrêter de fumer (qui ne vient pas parce que le docteur l'a dit ou bien parce que sa femme insiste).

Une dame est venue me voir pour arrêter de fumer, sur la recommandation d'un autre client qui avait pu cesser ce comportement en une séance. Elle m'a dit qu'elle avait arrêté plusieurs fois, avait tenu parfois jusqu'à une année, mais y retournait toujours.
Après m'être assuré qu'elle voulait réellement arrêter, je lui ai demandé ce qui s'était passé la dernière fois qu'elle avait recommencé à fumer. Ses yeux s'étaient embrumés et elle avait dit : "En février, autour de mon anniversaire". Elle m'avait dit ensuite qu'elle avait été séparée de son mari pendant 3 ans, et que le divorce avait été prononcé définitivement il y avait un an. "Chaque mois de février est dur", ajoutait-elle.
Dans son cas, son mari l'avait quittée alors qu'elle n'avait jamais rien suspecté de sa liaison avec une femme plus jeune. Comme elle était dans un état émotionnel tellement intense, j'ai suivi cette piste et j'ai travaillé avec ses sentiments de tristesse (9 sur l'échelle de 0 à 10) et de trahison (10). Nous avons fait une séquence de tapotage sur la tristesse et la trahison en combinant les deux.
Les chiffres d'intensité ont alors diminué légèrement. Je lui ai alors demandé comment avait été sa relation avec son propre père. Elle m'a dit qu'il était parti alors qu'elle avait deux ans, et qu'elle ne l'avait jamais revu. Elle et sa soeur avaient fait des projets pour aller le voir, mais c'est alors qu'on leur avait téléphoné pour leur dire qu'il était décédé. Elle s'était sentie triste et trahie parce qu'il était mort avant même qu'elles réussissent à le rencontrer.

- "Même si je me sens trahie parce que mon père est mort avant que je puisse le rencontrer..."
- "Même si je suis triste qu'il m'ait quittée quand j'avais 2 ans et que je n'aie jamais pu apprendre à le connaître..."
- "Même s'il est parti et n'est jamais revenu..."

Nous avons fait le tapotage sur ces problèmes jusqu'à ce que les sentiments de tristesse et de trahison aient disparu. Je lui ai alors demandé de permettre à son corps de donner un chiffre représentant la tristesse et l'impression de trahison qu'elle ressentait encore vis-à-vis de son mari qui l'avait quittée pour une autre femme, et elle a dit respectivement "2" et "5".
Puis nous avons commencé le tapotage sur :
- "Même si j'ai cette peur que mon mari trahisse aussi mes enfants et ne les revoie jamais..."
Et elle était visiblement très inquiète. Nous avions touché juste ! Nous avons continué le tapotage pour toutes les émotions et peurs reliées à ce problème, et elle a dit qu'elle sentait qu'elle respirait beaucoup mieux.
Nous avons aussi tapoté pour qu'elle puisse se pardonner elle-même de n'être pas assez bien, pas assez jolie, pas assez jeune. Nous avons tapoté sur sa culpabilité, pour le fait que c'était de sa faute si son mari était parti parce qu'elle n'était pas assez jeune ou pas assez jolie (c'est une femme splendide).
Alors, je lui ai demandé à quel niveau elle ressentait dans son corps son envie de fumer une cigarette. Elle avait déjà dit qu'elle n'avait aucune envie d'une cigarette. Donc, je lui ai demandé à quel moment elle fumait habituellement. Elle a dit : le matin avec son café et le soir après avoir mis les enfants au lit. Nous avons tapoté sur l'envie à ces moments de la journée, et nous avons parlé des choses qu'elle pourrait faire pour occuper ce temps précieux qu'elle avait pour elle-même. Elle a dit que le fait de se mettre dans un état de relaxation lui apporterait beaucoup de joie.

Dans l'ensemble, pendant l'heure qu'elle avait passée avec moi, nous n'avons tapoté directement sur l'envie de cigarette que pendant un total d'environ 3 minutes. Lorsqu'elle est partie, elle était devenue une non-fumeuse heureuse.
Bien à vous,

Pat Farrell

Deux semaines plus tard : Je viens de le vérifier avec elle, elle n'a pas la moindre envie d'une cigarette. Elle a dit que les deux premiers jours avaient été difficiles, mais que l'ami qui me l'avait envoyée lui avait dit que c'était parce que la nicotine était en train d'être éliminée. Elle m'a dit qu'après un repas, ou à certains autres moments, elle pensait : "Oh, et si je fumais une cigarette.." mais se souvenait alors qu'elle n'en voulait plus. Je lui ai suggéré de tapoter sur :
- "Même si parfois j'oublie que je suis une non-fumeuse..."
Elle m'a dit qu'elle va très bien maintenant.

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