samedi 23 janvier 2010

EFT Arrêter de fumer en une séance

Un médecin qui croit fortement à l'intérêt thérapeutique de la méthode EFT présente ce cas où la personne a pu arrêter de fumer en une seule séance d'EFT

Le docteur Alexander R. Lees, du Canada, remet à niveau les croyances de son client pour lui donner le "cadre mental" lui permettant d'arrêter de fumer. Remarquez comment il décrit le sentiment de fierté d'être un gagnant de son client (une forme de perfectionnisme) et ensuite sa manière très professionnelle de combiner ce besoin avec la méthode EFT pour réussir en une seule séance à lui faire arrêter de fumer.
Gary Craig a ajouté quelques commentaires personnels au cours de ce compte rendu.

Traduction de la page
**http://www.emofree.com/Addictions/smokingonesessionwonder.htm**

Le Dr. Alexander Lees écrit :

"John a 47 ans. Il se décrit comme un ex-athlète. Puis, au bout de dix minutes sur ce sujet environ, il commence à se décrire comme un homme d'affaire qui réussit. John explique ensuite qu'une blessure grave a interrompu brusquement sa carrière d'athlète, et qu'en dépit d'un mauvais pronostic, avec sa forte volonté et sa détermination, il s'est rééduqué lui-même - encore une victoire.
"Il raconte ensuite qu'après cela, il a emprunté des fonds et a créé une jeune entreprise en plein essor, et à nouveau "avec toutes ses tripes et sa détermination" il a créé une affaire très profitable. Au bout de trois ans il avait remboursé les prêts, avec intérêts, "à tous mes copains qui croyaient en moi".
"Après ce récit, John a commencé à se calmer un peu et j'ai remarqué que sa confiance en lui-même et sa bravade aussi diminuaient. John semblait se ratatiner physiquement sous mes yeux, sa voix et sa personnalité puissantes commençaient aussi à faiblir. Il m'a semblé qu'en quelques instants la personnalité vibrante avait été remplacée par un homme d'un certain âge, hésitant, voûté et discret.
"C'est à ce moment que j'ai commencé à me demander quel était exactement la nature du crime horrible qu'il était sur le point de confesser.

"Il faut que vous compreniez, la rééducation a été douloureuse et difficile", a commencé John, un ton plus bas. "Et les docteurs disaient que mes chances d'une récupération raisonnable étaient minces. J'ai toujours réussi dans tout ce à quoi je décidais d'appliquer mon mental, mais je dois avouer -- et ça me fait de la peine -- je dois avouer, que CELA m'a vaincu."

"Maintenant, mon cerveau s'activait vraiment, me proposant différentes scènes entre ce qu'il avait déployé au début de l'interview et le problème non encore dévoilé dans lequel il voulait me piéger. Aussi doucement que j'ai pu, j'ai lancé une sonde pour obtenir plus d'informations.
"Qu'est-ce qui s'est passé exactement, pendant votre convalescence, John ?"
"En se tortillant, et en refusant toujours de me regarder dans les yeux, John a dit : "Je suis un fumeur".
"Je suis sûr que John n'a pas entendu le soupir de soulagement que j'ai laissé échapper en disant :
"Vous fumez ?"
"Heu, oui. Certains gars se propulsaient jusqu'au jardin du toit dans leur fauteuil roulant et j'ai fini par les rejoindre. Tous les quatre fumaient, et au bout d'un certain moment, je l'ai fait aussi. Puis je suis allé à des programmes pour cesser de fumer, j'ai acheté des vidéos, et j'ai essayé des approches. A chaque fois, j'essayais d'arrêter, puis je fumais encore plus. Je déteste perdre, Doc. Pouvez-vous m'aider ?" C'était là sa demande plaintive.

"Pour me donner un moment de répit et d'adaptation, j'ai offert à John de prendre une tasse de thé et j'ai quitté la pièce pour tapoter sur moi-même tout en traversant le couloir.
"En revenant, je lui ai dit : "Hé! bien, John, il me semble que vous ayez changé d'identité, et que l'athlète en vous n'est plus aux commandes."

[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez le langage très créatif que le Dr Lees utilise dans son approche. Cela installe le décor parfaitement pour ce qui va venir ensuite.]

"DR LEES CONTINUE : John a dit "Ah! bon ?" C'est toujours quelque chose que le considère comme un indice pour savoir si ce que j'ai formulé a besoin de plus de clarification. Alors j'ai dit : "La partie de vous qui est forte, déterminée et concentrée (et ici nous touchons le domaine des ressouces de la personne), cette partie de vous qui vous a permis de devenir un athlète de haut niveau, cette même partie de vous qui vous a permis de devenir un homme d'affaire couronné de succès, cette partie-là s'est perdue dans un nuage de fumée, on dirait. Vous voyez, quand vous avez commencé à fumer, vous avez pensé que c'était maintenant cela que vous étiez, au lieu de penser que c'était seulement quelque chose que vous faisiez."

[NOTE DE GARY CRAIG : Superbe reformulation !]

"DR LEES CONTINUE : "Maintenant, comme le reste d'entre nous, je suis sûr que vous avez manqué la balle une fois ou deux dans votre carrière, n'est-ce pas ?" - "Pas très souvent", répondit John, qui semblait retrouver son ressort. J'ai dit :
- "Exactement. Quand vous opérez à un niveau moins qu'optimum, vous n'êtes pas vraiment vous-même ! Votre vrai moi, c'est celui qui agit, c'est le gagnant, et parce que c'est ce que vous êtes, quand vous avez essayé d'arrêter de fumer et que vous n'avez pas réussi, ou que vous n'avez pas pu, cela ne rentrait pas dans le cadre de ce que vous êtes réellement."
- "Vous savez, Doc, vous êtes le premier qui comprends. Merci !" dit John, qui avait l'air d'aller de mieux en mieux à chaque minute.

"D'accord, John, alors il y a ce type qui est Coach (encore un essai de m'adapter à John) et qui vit en Californie. Il semble qu'il comprend réellement cette "partie négative" qui prend le dessus et qui gâche tout. Il a une technique pour remettre le gagnant en selle et lui faire reprendre le contrôle. Et c'est le gagnant qui peut faire ça, hein. J'ai raison ?" - "Vous l'avez très bien compris", a dit John.

[NOTE DE GARY CRAIG : Remarquez comment le Dr Lees présente l'EFT très intelligemment à une personne novice. Il ne l'appelle pas par son nom, mais fait seulement référence à une tierce personne (ce type qui est Coach en Californie) en lui donnant de la crédibilité.]

"LE DR LEES CONTINUE: En tapotant le point karaté, j'ai fait répéter à John :
"- Même si la partie de moi qui se sentait comme un perdant avait pris le dessus pendant un moment, maintenant la partie de moi qui est le gagnant est plus forte, et peut dominer".
Souvenez-vous, ceci s'adapte à la manière de penser de John. Et ensuite :
"- Même si le gagnant en moi a été blessé, et a dû se reposer un peu et c'est là que la cigarette a commencé, maintenant je suis revenu dans la place et je peux vaincre cela facilement."

"Nous avons ensuite fait une séquence complète avec le rappel suivant :
- "Ce sentiment d'être un perdant", suivi de "Maintenant le gagnant prend le dessus."
Cette séquence a été dite d'une voix forte et énergique. John a fait la séquence suivante de lui-même, après que j'aie suggéré que le gagnant en fasse une. Sa phrase de rappel était : "Le gagnant est vainqueur."

"Après quelques séquences avec des variations, John a souri et dit : "Hé, Doc, comment je pourrais dire - cette chose, je vais lui botter le c..!"
La congruence dans la manière dont John s'exprimait maintenant m'a convaincu que, là, "ça le faisait".
"John se sentait beaucoup mieux maintenant, et nous avons pris rendez-vous pour deux semaines plus tard. Huit jours après, John a annulé ce rendez-vous en disant qu'il n'en avait plus besoin. Il n'avait pas touché une seule cigarette depuis la séance. Il m'a dit au téléphone : "Il y a eu quelques moments où le besoin s'est fait sentir très fort, mais j'ai tapoté sur le point karaté et j'ai répété : "Ce truc-là, je peux lui botter le c..!".
"Un des problèmes centraux de ce cas peut être résumé de la manière suivante. La façon dont John se percevait, dans une grande partie de son identité, était basée sur la performance. Dans la littérature psy, on nous dit carrément que c'est une croyance fausse et qu'il faut la corriger. Mais je préfère laisser ces "jugements gravés dans la pierre" à d'autres. Je préfère remarquer quelle tendance peut être utile dans tel ou tel contexte, ou peut représenter un atout quelque part.
"Dans la manière de penser de John, selon laquelle "les gagnants gagnent, les perdants perdent", le fait de ne pas arriver à "gagner cette bataille" avait fait de lui un raté. En reformulant la partie "perdante" comme étant un simple accident de parcours dans l'ensemble, et en certifiant que le gagnant pouvait corriger cela avec l'aide du Coach de Californie, j'ai vu que ça convenait à John.
"La fin délicieuse - se débarrasser de l'accoutumance en une seule séance - était aussi quelque chose qui convenait au sentiment d'identité de John. Et pour moi, cela démontrait une fois de plus à quel point il est profitable de rejoindre la façon dont le client perçoit le monde, et d'y adapter l'EFT."

Dr. Alexander R. Lees

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mardi 19 janvier 2010

EFT pour enfants perturbés par les images des médias

Un praticien EFT australien soulage ses enfants qui ont vu à la télé l'effondrement des tours du World Trade Center

Comment réagissent les vôtres aux images du tremblement de terre de Haïti ?

Les enfants voient tout de nos jours. Certains enregistrent un traumatisme comme s'ils avaient été présents sur les lieux. Les images mouvantes sur les écrans ont une puissance qu'on aurait tort de sous-estimer. Dans une émission de télévision américaine en 2009 l'actrice Whoopi Goldberg a déclaré qu'elle avait contracté une phobie des voyages en avion après avoir vu un film-catastrophe.

Après les événements du World Trade Center, Gary Craig écrit ce qui suit.

"Seulement quelques semaines se sont passées depuis l'attaque terroriste du 11 septembre 2001, et comme on s'y attendait, le fait de montrer et re-montrer l'effondrement des tours à la télévision a laissé son empreinte traumatique sur le psychisme de milliers de citoyens dans le monde. Les enfants sont particulièrement sensibles à une telle agression émotionnelle. A moins de mettre en place les processus nécessaires pour les libérer, ils vont porter ce poids pour le reste de leur vie.

"En Australie, Steve Wells a vu ces effets sur ses propres enfants. Il nous emmène ici à travers une adroite utilisation d'EFT pour leur compte. Ceux d'entre nous qui ont des enfants, petits-enfants, neveux etc. feraient bien d'appliquer EFT immédiatement sur ces jeunes. Car même si ces derniers ne montrent pas de signe extérieur de traumatisme, c'est néanmoins une bonne idée de faire EFT avec eux - une petite assurance qui peut garantir une vie entière de liberté." Gary Craig

Traduction de la page en anglais du site de Gary Craig :
http://www.emofree.com/children/sep11trauma.htm

Compte-rendu de Steve Wells :

"Papa, ça tombe ! Ma maison tombe !" Ce sont les mots que ma fille a commencé à crier le matin de son troisième anniversaire. Quelques instants auparavant, elle s'amusait avec ses jouet, pleine d'entrain, puis soudainement elle a commencé à hurler. Je me suis précipité pour la prendre dans mes bras. En un quart de seconde j'ai fait le lien avec la catastrophe du World Trade Center (je pensais avoir réussi à l'écarter de ces images perturbantes, mais il était évident qu'à un certain moment, pendant les premiers jours où les médias avaient couvert l'événement 24 heures sur 24, elle avait réussi à en voir suffisamment).

"Je lui ai demandé : "Pensais-tu que notre maison puisse tomber comme ces gratte-ciels l'ont fait ?" - "Oui" a-t-elle crié. Tout en continuant de la tenir j'ai commencé à tapoter légèrement les points d'acupressure sur son visage. En quelques secondes, elle s'est sentie mieux et a commencé à sourire. Bientôt, elle était prête à retourner à ses jouets. J'ai pensé que le sujet était clos...

"Une semaine après cet événement, mon fils de 7 ans, qui avait un virus et une montée de température, a crié pendant la nuit : "Papa, j'ai besoin de tapotage !"

"En entrant dans sa chambre, je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Voici un garçon qui, pendant les deux premières années de mon utilisation d'EFT, marmonnait très souvent "ça ne va pas marcher !" à chaque fois que je suggérais le tapotage. Ceux qui ont suivi nos progrès pendant toutes ces années savent que le résultat typique, c'est que, lorsque j'insistais et que je faisais le tapotage sur lui en dépit de ses protestations, cela marchait invariablement. Maintenant, il connaît la puissance de cette technique. Il ne paraît plus avoir autant d'anxiété qu'autrefois, et ne m'appelle plus aussi fréquemment. Et il apprend maintenant à faire le tapping pour lui-même, bien qu'il ait toujours besoin d'aide pour des problèmes difficiles. Et le cas présent s'avérait particulièrement difficile.

"Quand je lui ai demandé ce qui n'allait pas, il m'a dit que quelqu'un avait mis d'énormes blocs de pierre sur lui et qu'il se sentait écrasé sous eux. Il a dit que le fait d'être couché dans son lit était comme d'être couché sur de l'acier en étant écrasé sous ces blocs. J'ai à nouveau fait le lien mentalement avec la catastrophe du WTC et pendant une seconde je me suis demandé d'où pouvaient lui venir ces pensées. Néanmoins, je l'ai rapidement re-concentré sur ses propres expériences et, en frottant son point sensible de la poitrine (voir les points de tapotage en cliquant sur le lien dans la colonne de droite) j'ai dit :

"- Même si ces énormes blocs de pierre sont en train de t'écraser, tu es toujours un bon garçon et je t'aime".

"J'ai appris qu'il est vraiment très important de ne pas négativer l'expérience d'une personne quand on fait l'EFT, et je n'éprouve plus le besoin de reformuler sur les modèles "même si tu as l'impression que..." ou "même si tu crois que..." J'ai de bien meilleurs résultats en traitant la forme la plus forte du problème telle qu'elle est exprimée par la personne - ou, comme dans le cas de ce genre de "rêve", par son inconscient.

"En posant ma main sur la poitrine de mon fils, j'ai senti que son petit coeur battait la chamade. J'ai continué à tapoter sur les points tout en lui faisant répéter les mots : "Ces gros blocs de pierre". Trois séquences de tapotage plus tard, les battements du coeur avaient repris un rythme normal et l'enfant se sentait plus détendu. Je lui ai dit qu'il allait beaucoup mieux et je lui ai rappelé qu'il fallait qu'il continue à faire le tapotage lui-même. Nous avons pratiqué ensemble, pendant qu'il tapotait ses propres points en disant les mots. Maintenant il souriait pendant tout le processus. Puis il s'est recouché et s'est endormi.

"La nuit d'après, le virus qui avait infecté le système de mon fils s'était transféré à ma fille (c'est l'une des joies d'être papa) et celle-ci avait de la température. A un moment de la nuit, nous l'avons ramenée avec nous dans notre lit car elle était brûlante de fièvre. C'est alors qu'elle a recommencé à crier : "Papa, ça tombe, ma maison tombe !" en montrant les murs.

"C'est seulement au matin suivant cet événement que je me suis arrêté pour réfléchir sur le calme que j'avais démontré pendant tout ce temps, et combien mon comportement tranquille et réfléchi l'avait en fait aidée à se mettre à tapoter et à se calmer aussi. J'ai mentionné précédemment mon sentiment qu'il est important pour des parents de faire le tapotage sur eux-mêmes pour les problèmes de leurs enfants et pour la manière dont ils sont eux-mêmes affectés par ces problèmes. J'en étais à nouveau convaincu. Comme j'avais précédemment fait pas mal de tapotage sur les problèmes qui dérangeaient ma fille, je me sentais très calme maintenant et capable de gérer la situation.

"J'ai fait une nouvelle séance de tapotage avec ma fille, mais cette fois j'ai continué jusqu'à ce qu'il soit bien clair qu'elle avait dépassé cette expérience. J'ai frotté son point douloureux en répétant les mots, cette fois-ci en me concentrant sur ses émotions :
"- Même si tu as peur, papa t'aime et tu es quand même une bonne petite fille !"
et en tapotant alternativement sur les sentiments et sur les images qui la dérangeaient :
- "Effrayée" - "La maison qui tombe".

"Le processus entier a peut-être pris 5 ou 6 minutes, après quoi elle s'est calmée et s'est endormie. Avions-nous traité tous les aspects ? Je n'en étais pas sûr, mais il était rassurant de savoir que nous avions un outil à notre disposition pour traiter ces problèmes si jamais il resurgissaient.

"Deux nuits plus tard après cette panique de ma fille pendant la nuit, j'ai réfléchi à ma reconnaissance pour le fait d'avoir à ma disposition une technique aussi performante que l'EFT pour aider ma famille et moi-même à gérer ce type de problèmes, surtout dans cette époque difficile.

"J'ai réfléchi au fait que, deux jours seulement après la catastrophe du World Trade Center, j'avais été capable de prendre l'avion jusqu'à l'autre côté du pays et d'éliminer toute anxiété qui pouvait surgir à l'idée de ce vol, au point que je ne m'en étais souvenu qu'après être arrivé à mon point de destination. Et même quand, une fois parti, ma compagnie aérienne s'est arrêtée de fonctionner et que je me suis trouvé coincé dans une ville à 3000 kilomètres de la maison avec la perspective de devoir y rester pour quelque temps, cela ne m'a pas dérangé le moins du monde. Et maintenant, tout en observant l'anxiété autour de moi, et en ayant des tonnes de raisons de m'inquiéter aussi, je suis toujours capable de fonctionner avec un calme relatif, de pratiquer des opérations difficiles sur le plan de mes affaires et de prendre des décisions financières.

"Je pense que nous avons plus que jamais besoin de la méthode EFT maintenant, ainsi que des autres méthodes de thérapie énergétique, et qu'il est urgent que ces techniques soient diffusées aussi largement que possible dans le monde entier. Je crois que ce que nous éprouvons est une anxiété globale planétaire telle que cette génération n'en a jamais connue. Je pense que le meilleur endroit pour commencer cela est dans notre propre maison pour la plupart d'entre nous, avec notre famille et nos amis, et avec soi-même.

"Que vous pensiez ou non avoir été personnellement traumatisé par les événements du 11 septembre ou par d'autres catastrophes qui ont suivi, je vous encourage à vous traiter vous même avec EFT et à traiter toutes les personnes de votre famille. Tant que vous êtes ici, travaillez sur votre anxiété concernant le futur et sur "ce qui pourrait arriver", puisque inévitablement il y aura des choses difficiles. Alors, vous deviendrez capable d'avancer sans peur et de continuer à vivre votre vie."
(...)

Steve Wells, EFT master, Australie (2001)

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MON COMMENTAIRE : Je me suis abstenue de traduire les deux dernières phrases du texte de Steve Wells car le paragraphe qui les précède se suffit à lui-même. Il y a des noms "propres" qui sont en fait des "gros mots" à ne pas répéter.
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lundi 18 janvier 2010

EFT en cas de catastrophe naturelle

Des victimes du cyclone Katrina ont bénéficié de l'utilisation d'EFT pour traiter le stress post-traumatique après une catastrophe naturelle 


Traduction de la page :
http://www.emofree.com/Press-Releases/katrina-relief.htm

San Francisco, CA (PRWEB) -- Le jour du premier anniversaire du cyclone Katrina, des chercheurs de Harvard ont publié les résultats d'une étude sur les survivants de la catastrophe. Le rapport estime que 30% des survivants souffrent de maladies mentales telles que la dépression et le syndrôme de stress post-traumatique. Plus de la moitié des survivants ont des cauchemars et se disent plus irritables et coléreux qu'ils n'étaient avant la catastrophe.

David Rourke, spécialiste en psycho-traumatologie, conseille l'utilisation des Techniques de Libération Emotionnelle (EFT) pour les victimes de catastrophes. Voici ce qu'il dit :

- "La perte de leurs biens immobiliers, abris, emplois et revenus peut paralyser même les plus forts, les laissant désespérés, plein d'amertume ou effrayés. Quand on doit faire face à toute cette destruction, on est submergé, et, en conséquence, le système énergétique de notre corps réagit et est perturbé. EFT est un outil doux, rapide et puissant pour aider les gens à rééquilibrer leur système énergétique subtil, à récupérer leur force et leur capacité à faire face à leur catastrophe personnelle."

Cette technique simple d'acupressure a été utilisée pour combattre le syndrôme de stress post-traumatique, la dépression, les cauchemars et l'angoisse depuis plus de dix ans avec un taux de 80% de succès. N'importe qui peut apprendre rapidement à appliquer la méthode EFT en téléchargeant le manuel EFT gratuit (en français dans le site ). Le fondateur d'EFT, Gary Craig, un ingénieur formé à Stanford, affirme :

- "Les techniques conventionnelles de traitement des traumatismes tendent à méconnaître le lien existant entre le trauma et la perturbation du système énergétique du corps (appelé Chi ou Qi en médecine chinoise). Quand le dommage causé à ce système d'énergie n'est pas réparé, alors les gens sont moins aptes à guérir complètement du traumatisme qu'ils ont subi."

Rourke ajoute :
- "Ce dérangement dans le système d'énergie du corps empêche la personne d'être capable d'intégrer l'expérience bouleversante et de trouver des solutions à ce qu'elle perçoit comme une situation difficile. EFT est une méthode merveilleuse et rentable qui peut être utilisée en groupe avec beaucoup de succès. Cette technique est si facile à apprendre et si simple à administrer comme outil de gestion du stress qu'elle peut être enseignée à toute personne souffranf des effets du cyclone Katrina (ou de toute autre catastrophe), depuis les sinistrés eux-mêmes jusqu'aux sauveteurs de première ligne."

Le rapport indique que les chercheurs vont continuer à analyser les données qu'ils ont rassemblées dans une étude complémentaire. "En attendant", dit Gary Craig, "les survivants du cyclone, le personnel de l'aide aux sinistrés, les travailleurs de première ligne et les bénévoles pourraient utiliser EFT afin d'aider à soulager le traumatisme émotionnel causé par cette catastrophe naturelle dévastatrice."

En 1994, Graig et une collègue ont visité un hospital de l'Adminstration des Anciens-Combattants en Californie, où ils ont travaillé devant la caméra avec six vétérans de la guerre du Vietnam. "Ces hommes n'avaient pas eu un seul moment de paix en 20 ans", dit Craig. "Leur vie tournait autour de leurs souvenirs terrifiants et de leurs cauchemars horribles. Mais après quelques minutes d'utilisation d'EFT en tapotant sur des points d'acupressure, tous les hommes ont pu ressentir un soulagement profond."

Des professionnels de la santé mentale du monde entier ont utilisé EFT pendant plus de 10 ans pour traiter des victimes de traumatismes.

Même si la plupart des gens n'en ont pas encore entendu parler, il est possible que l'EFT devienne la technique d'auto-guérison la plus populaire en ce moment parce que les gens obtiennent des résultats là où rien d'autre n'avait pu les aider. Des centaines de milliers de personnes ont téléchargé le manuel gratuit, en anglais ou dans les traductions en plus de 26 langues faites par des bénévoles, depuis sa création.

Le Manuel EFT gratuit explique les bases de l'utilisation d'EFT et permet à chacun de commencer à l'utiliser immédiatement. Il néanmoins est conseillé d'approfondir la méthode en une ou deux séances avec un praticien EFT expérimenté, ou en participant à un stage EFT. Et n'oubliez pas de consulter votre médecin pour tout problème physique ou de santé mentale.

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TEMOIGNAGE

La praticienne EFT Roseanna Ellis écrit :

"Cher Gary, je viens de revenir d'une semaine passée à Selma, dans l'Alabama, où des sinistrés du cyclone Katrina avaient été évacués. Nous avons eu des réunions avec le maire et de nombreux ministres des cultes, et nous avons démontré l'efficacité d'EFT en l'utilisant sur eux. J'ai même fait EFT avec la femme du sénateur. Tous ont été stupéfaits. Le révérend Jackson était si impressionné qu'il nous a permis de prendre pour nous toute sa soirée de rencontre avec les familles.
"Nous avons pu travailler sur les réfugiés et sur de nombreux membres des églises. Tout le monde a adoré. Cela fonctionnait de façon fabuleuse pour le stress et les traumas des victimes. Ces gens avaient traversé des choses incroyables et néanmoins, nous avons pu ramener à zéro leurs niveaux de stress ainsi que tous les problèmes sur lesquels nous avons fait le tapotage. C'était miraculeux d'assister aux changements qui se produisaient dans leurs regards et dans leurs postures entre le premier tapotage et le dernier.
"Avec affection" 
Roseanna Ellis
wellagain@hotmail.com

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EFT pour une sinistrée du cyclone Katrina

La méthode EFT de soulagement des traumas utilisée par téléphone

La praticienne EFT Rebecca Marina présente ce compte-rendu d'une séance où elle a utilisé EFT avec succès pour un trauma causé par ce qui a été considéré comme la pire catastrophe naturelle survenue dans l'histoire des Etats-Unis.

Traduction de la page :
http://www.emofree.com/Articles/katrina-rebecca.htm**

Rebecca Marina écrit :

"Il est important de vous décrire Paulette en vous disant que c'est une intuitive médicale très douée et un médium. Elle savait que quelque chose allait arriver à la Nouvelle Orleans, mais elle refusait de "voir". Elle s'est sentie anéantie parce qu'elle n'était plus dans une position où elle pouvait aider les autres, à cause de son propre traumatisme émotionnel extrême.

"Paulette vivait seulement à 5 rues du Mississipi, dans le centre-ville de la Nouvelle Orléans. Elle avait entendu dire que Katrina arrivait et comme tant d'autres, elle se refusait à fuir. Elle n'a pris que le strict minimum, pensant qu'elle serait revenue chez elle au bout de 2 ou 3 jours. Voici son histoire...

"Au début de la séance, Paulette était presque hystérique et épuisée à la suite de son épreuve. Elle se sentait désespérée, abandonnée, trahie et très en colère contre les gens qui critiquaient les officiels de la Nouvelle Orléans. Pire, elle sentait qu'il était douteux qu'elle puisse un jour recommencer à faire son travail. C'était comme si elle n'avait absolument plus rien au monde. (Paulette est une intuitive et une guérisseuse spirituelle très douée).

"A la fin de la séance, par contre, Paulette était pleine d'espoir et prête à remettre en état sa vie. La transformation était extraordinaire !

"Paulette m'a demandé de partager cette séance avec vous dans l'espoir que cela puisse aider quelqu'un d'autre. Après tout, elle est elle-même une merveilleuse guérisseuse.

"Au début de notre session par téléphone, j'ai demandé à Paulette de me dire un peu son histoire pour que nous puissions traiter tout de suite ses émotions les plus pressantes. Paulette était dans un état proche de l'hystérie et pouvait à peine parler. Elle a évalué son niveau d'angoisse et de confusion à 10 (sur l'échelle de 0 à 10). Paulette a dit qu'elle se sentait dans le brouillard, l'esprit confus, engourdie, désorientée, désespérée et perdue, sans références dans l'environnement, et totalement hors d'elle.

"Nous avons commencé par traiter son état de confusion et de "brouillard dans la tête", qui était au niveau 10.

"- Même si je me sans dans une telle confusion que ma vie est sens dessus dessous et que je ne sais pas quoi faire..."

"Nous avons continué avec :

"- Même si je ne comprends pas pourquoi il fallait que ça m'arrive à MOI..."
"- Même si je ne comprends pas pourquoi cela m'est tombé dessus, même si je refusais de "voir" que ça allait arriver..."
"- Je laisse partir cette peur qui m'a agrippée..."
"- J'ai toujours été celle qui est forte, c'est dur pour moi de demander de l'aide..."
"- Maintenant, je ne peux plus aider personne et je ne sais pas quoi faire..."
"- J'ai peur de ne plus pouvoir être capable d'aider quiconque, de ne plus pouvoir être capable de faire mon travail..."

"Nous avons ensuite re-vérifié l'intensité de Paulette concernant la confusion, et elle sentait encore que c'était à 6. J'aurais dû lui demander : "Comment savez-vous que c'est à 6 ?", parce que soudain Paulette a été distraite et a commencé à parler de sa colère vis-à-vis des médias qui critiquaient tellement l'action du maire de la Nouvelle Orléans.

"Paulette subissait une montée d'émotion violente, alors je lui ai demandé de tapoter sur elle-même tout en me racontant l'histoire. La technique "raconter l'histoire" est merveilleuse pour dissoudre les émotions : on fait le tapotage tout en parlant des événements.

"Une fois que Paulette a été plus calme, je lui ai dit que nous allions "utiliser le pouvoir" de sa colère. Je lui ai expliqué la "technique du volcan". La colère, quand elle est utilisée à bon escient, a le pouvoir de transformer le négatif en positif en un temps très court.

"J'ai demandé à Paulette de m'expliquer en détails pourquoi elle se sentait en colère, et nous avons créé des phrases de départ intéressantes :

"- Même si je me sens tellement en colère contre les médias qui critiquaient le maire - au moins, il n'a pas quitté la ville - je m'aime et je m'accepte."
"- Même si je me sens tellement en colère contre la Croix Rouge et contre l'Armée du Salut parce que ces institutions vendaient des draps (un gratuit pour un acheté), je m'aime et je m'accepte."
"- Même si je me sens tellement en colère que je pourrais hurler (et elle a vraiment hurlé quelques interjections choisies) je m'aime et je m'accepte."

"Puis nous avons fait une pause et Paulette a dit qu'elle se sentait beaucoup mieux ! Je lui ai demandé de re-vérifier l'émotion originelle de confusion, et elle était à zéro.

"Ensuite, nous avons tapoté pour quelques "Choix" positifs (selon la méthode du Dr Carrington) et Paulette est devenue plus calme, centrée, prête à ramasser les morceaux pour se remettre d'aplomb et avancer. La différence était incroyable."

Rebecca Marina

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dimanche 17 janvier 2010

EFT soulage le trauma des survivants

Après un tremblement de terre en Indonésie une équipe de sauveteurs a utilisé EFT pour soulager le trauma des survivants

Deepak Mostert raconte comment il a utilisé EFT pour soulager les victimes d'un tremblement de terre de magnitude 6.3 à Yogyakarta (Java). J'ai traduit cette page car elle peut donner des indications pour aider les survivants dans d'autres zones du monde. Je ne sais pas s'il existe des gens formés à la méthode EFT à Haïti ou dans les équipes de secours qui vont s'y rendre.
Traduction de la page du site en anglais de Gary Craig :
**http://www.emofree.com/Trauma/trauma-relief-Yogykarta.htm**

Compte-rendu par Deepak Mostert, praticien EFT :
"Le tremblement de terre :
"Le 27 mai 2006, un tremblement de terre de 6.3 sur l'échelle de Richter a frappé la zone de Yogyakarta. Depuis lors, il y a eu des centaines de secousses mineures dans la zone et le volcan Merapi voisin est très actif.
"Voici les détails : 5.722 morts, 50.000 blessés, 350.000 maisons détruites ou endommagées, 1.500.000 personnes sans abri. L'infrastructure était endommagée mais en grande partie intacte.

"Programme pour les écoles :
"J'avais été invité par les ONG "Yayasan Bahari Indonesia" et "Pak Cahyo Alkantana".
"Quand je suis arrivé au Camp Bazuran, il y avait déjà un programme en cours pour les écoles. Le programme pour les enseignants et les enfants consistait à organiser des activités créatives ainsi qu'un entraînement "Quoi faire en cas de catastrophe" (Disaster Awareness). Cet entraînement donnait des instructions pratiques à mettre en place en cas de nouvelle catastrophe, ainsi que des informations d'études sociales concernant les tremblements de terre et les tsunamis. Le programme EFT d'Entraînement au Soulagement des Traumas a été ajouté et intégré au programme des écoles.

"Programme EFT de Soulagement des Traumas :
"Notre inquiétude principale résultait des nombreux rapports et observations faites par des volontaires au sujet des enfants, parents et enseignants qui étaient traumatisés à la suite du tremblement de terre. Ces rapports concernaient l'impact dû aux pertes en vies humaines, aux blessures physiques et aux dommages matériels, ainsi qu'aux nombreuse répliques du séisme qui ont continué de se produire.

"Début du Programme EFT pour les Traumas :
"Pour les enfants les plus jeunes, de 5 à 8 ans, j'ai commencé à enseigner le programme EFT de soulagement des traumas comme un jeu. Je leur demandais d'abord combien d'entre eux avaient peur d'un nouveau tremblement de terre. La réponse était presque 100%. Puis je demandais combien d'entre eux avaient peur de dormir la nuit. La réponse était 80%. Alors je leur disais que j'allais leur apprendre un jeu qu'ils pouvaient jouer quand ils ressentaient cette peur.

"Information pour la communauté EFT :
"Selon mon expérience, tous les enfants ont été capables d'apprendre cette technique. Quelques-uns avaient un peu de mal à trouver les points du sourcil et du coin de l'oeil au début et avaient besoin qu'on les aide. Le point de la clavicule était trop difficile pour eux, alors je leur ai appris à le tapoter en utilisant toute la main. Et j'ai utilisé le point Karaté pour l'inversion psychologique.
"Les enfants ont trouvé hilarant le point situé sous le bras, alors je l'ai utilisé comme point de départ dans le jeu de tapoter les 7 points. Ensuite j'ai pratiqué le jeu plusieurs fois sur "la peur d'un nouveau tremblement de terre" et sur "la peur de s'endormir", dans lequel les parents allaient participer.
"Ensuite, j'ai parlé aux parents et aux enseignants pour leur expliquer :
"1- L'échelle de 0 à 10 pour évaluer l'Intensité
"2 - Les autres utilisations d'EFT (nombreux étaient ceux qui souffraient de problèmes psychiques, maux de tête et symptômes dûs au stress).
"3 - Comment utiliser EFT sur leurs enfants.
"4 - L'origine d'EFT et comment ça marche.

"Puis, tous ensemble avec les enfants, on a fait encore deux séquences sur la "peur du tremblement de terre" et la "peur de s'endormir". C'était pour les enfants, les enseignants et les parents un entraînement suffisant pour qu'ils soient capable d'utiliser EFT.
"Bien que je ne l'aie jamais mentionné pendant la formation, le but initial était de faire descendre les niveaux de peur pendant la formation grâce à l'utilisation d'EFT et à la technique des "Bénéfices Partagés"  (Borrowing Benefits). D'après le feedback que j'ai reçu des parents et des enseignants, ce programme était très efficace et il ont remarqué la différence dans le comportement des enfants, ainsi que chez les adultes.

"Réactions à la méthode EFT :
"J'ai été submergé par la réaction à ce programme et le feedback que je recevais. Il y a eu une telle acceptation d'EFT !
"C'était en partie parce que, en complément à la médecine occidentale, EFT remettait les gens en contact avec leur méthode traditionnelle de guérison. De plus, la partie chinoise de la population avait vécu à Java depuis des siècles, alors l'acupuncture faisait partie intégrante de la vie sociale.
"L'importante partie musulmane de la population a également très bien accepté le programme EFT.

"Activités :
"- Pendant une période de 17 jours, l'équipe a entraîné plus de 600 personne au Soulagement des Traumas avec EFT.
"- J'ai formé 12 volontaires grâce aux stages EFT niveaux 1 à 3 pour qu'ils puissent enseigner le Soulagement des Traumas avec EFT aux enfants, aux enseignants et aux parents.
"- En plus des enseignants que nous avons formés pendant nos visites aux écoles, nous avons formé 21 professeurs membres d'une Association de Professeurs.
"- Nous avons réussi à donner deux soirées de formation pour d'autres villages, auxquelles 180 personnes ont participé.

"Situation actuelle dans la zone de catastrophe
"Maintenant, la phase de premiers secours est terminée, les ONG étrangères sont parties. Les ONG locales, les initiatives privées et les organismes du gouvernement local font face à une tâche immense. La majorité des gens dans cette zone vivent dans des tentes et des abris provisoires. La situation du logement est une inquiétude majeure. Elle n'est pas adéquate pour la saison de la mousson qui va arriver dans 4 à 6 semaines.
"A cause des conditions d'hygiène trop précaires, on s'inquiète de la possibilité d'épidémies pendant la mousson. On manque de chirurgiens orthopédiques pour le suivi médical des victimes blessées.
"D'après ce que j'en sais, il y a toujours un travail de soulagement des traumas qui continue d'être fait.

"Mes recommandations pour le Soulagement des Traumas en zone de catastrophe :
"En dépit de toute les connaissances que nous avons sur les traumatismes, et sur les technique de guérison des traumatismes, nous avons une connaissance insuffisante de l'impact des traumatismes sur la vie personnelle et celle des villages, cet impact se continuant sur plusieurs générations.
"Dans la zone de Yogyakarta, les gens ont grand besoin du travail sur le soulagement des traumatismes, et il y a eu un bon début. Il est nécessaire de continuer ce programme pour les milliers de gens que nous n'avons pas pu atteindre et qui ont un énorme besoin de soutien. Je recommande de créer une organisation indépendante pour le Soutien aux Traumatisés en Indonésie, sous la forme ONG.

"Créer une organisation :
"- Qui structure la formation au soulagement des traumatismes en zone de catastrophes.
"- Qui puisse fournir une formation aux travailleurs de nombreuses organisations qui sont impliqués dans la reconstruction de cette vaste zone.
"- Qui mette en place des bulletins d'information sur les effets des traumatismes et comment ils se développent, dans les langues indonésienne et javanaise.
"- Qui crée un matériel visuel comme soutien aux formations.
"- Qui soit en contact avec les ONG, les initiatives privées, et les départements du gouvernement local.
"- Qui puisse former des équipes de Premier Secours pour de futures catastrophes pouvant survenir en Indonésie.
"Pour les commentaires, les questions et les offres de soutien concernant le programme de Soulagement des Traumas avec EFT à Yogyakarta, vous pouvez me contacter (en anglais) à : deepakmostert@gmail.com

Deepak Mostert
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samedi 16 janvier 2010

EFT pour un état de choc

Ce médecin utilise EFT pour sortir une jeune femme de son état de choc semi-catatonique après la mort d'un bébé.

Le Dr Alexander R. Lees du Canada a envoyé à Gary Craig le compte-rendu d'un cas important qui intéressera plus spécialement les psychothérapeutes professionnels.


Traduction de la page en anglais :
**http://www.emofree.com/Trauma/semicatatonic.htm**
Gary Craig présente ainsi le cas : "Bev" venait de mettre au monde un bébé mort-né. Elle en était tellement traumatisée qu'elle s'était enfoncée en elle-même, ne faisant plus ou presque pas d'efforts de communication. Ce cas est l'un des plus difficiles qu'un psychothérapeute puisse rencontrer car, quoi qu'il fasse, la personne reste là, assise, sans réagir.
"Mais le Dr Alexander Lees est un praticien expérimenté de la méthode EFT. Il commence donc par faire le tapping pour Bev (puisqu'elle est incapable de tapoter pour elle-même). Il prononce également les phrases EFT pour elle. Il le fait de façon à "émousser" l'intensité du problème. Cela marche...Bev sort de son état semi-catatonique. C'est un élément primordial car sans cela, elle serait restée dans sa coquille, hors d'atteinte.
"Comme on le verra, l'état émotionnel de Bev a commencé à s'améliorer considérablement dès la première session avec le Dr Lees, et par la suite elle a continuer à faire des séances EFT pour retrouver son fonctionnement normal dans le monde.
"Il est intéressant de voir que l'histoire implique aussi l'amie de Bev, "Gwen", qui est infirmière psychiatrique. Gwen s'enthousiasme pour l'EFT et, même débutante, parvient à appliquer la technique pour aider Bev avec de bons résultats."

Compte-rendu du Dr. Alexander R. Lees :

"On voyait que Bev pleurait depuis un moment lorsqu'elle entra dans le salon de réception, et elle pleurait toujours dix minute après en s'asseyant dans mon bureau. Ni mon offre de thé, ni mes autres tentatives pour l'atteindre n'avaient eu de résultat. Alors j'ai appelé son amie, "Gwen" qui l'avait amenée en voiture pour la séance et qui attendait dans le salon, et je l'ai fait venir dans mon bureau pour m'aider.
"Gwen m'a expliqué : "Je suis une infirmière psychiatrique. Bev a subi une perte tragique. Nous travaillons toutes les deux à l'hôpital, où nous pouvons avoir un excellent soutien psychothérapeutique. Mais Bev ne répond pas aux efforts de son conseiller pour le deuil, et nous avons peur qu'elle devienne suicidaire."
"Tandis que je commençais à digérer les implications de tout ceci, je vis que Gwen, après un coup d'oeil à Bev, et répondant apparemment au genre de communication silencieuse que de bonnes amies peuvent avoir, continua : "Tout allait bien avec la grossesse de Bev. Toute l'équipe en était excitée et chacun s'arrangeait pour lui rendre visite. Il y avait toujours quelqu'un avec elle. Tous les résultats des tests indiquaient que la naissance serait parfaitement saine, et sans doute facile." Puis Gwen s'est tue, et j'ai eu ma petite voix qui me disait qu'on arrivait au noeud du récit de Gwen, qui continua : "Quoi qu'il en soit, il y a eu quelque chose qui s'est très mal passé. Son bébé était mort-né."
"J'ai jeté un coup d'oeil à Bev, qui continuait de pleurer doucement, la tête baissée et enfoncée dans ses bras. Rien ne pouvait me donner l'impression qu'elle avait entendu ce qui avait été dit.
"Est-ce qu'elle a réagi ?" ai-je demandé.
"Pas vraiment. Il semble qu'on arrive à l'atteindre pendant une seconde ou deux, puis elle se renfonce en elle-même à nouveau." fit Gwen, prenant doucement la main de son amie dans la sienne.
"Gwen a continué : "Vous avez travaillé avec Harry qui est un de mes amis. Il m'a dit que vous aviez utilisé une technique manuelle, et il a l'impression que cela pourrait atteindre Bev. Pensez-vous que ça puisse le faire ?"
"J'ai rassemblé toute ma confiance en moi et, en affermissant ma voix j'ai dit : "On va le vérifier." Gwen a alors parlé à Bev à nouveau, et j'ai à nouveau perçu la réponse non-verbale entre elles qui m'échappait encore. Puis Gwen a dit : "Elle est d'accord pour que vous essayiez."
"Nous commencé la première séquence : je faisais le tapotage sur Bev (qui ne pouvait pas tapoter sur elle-même). J'ai d'abord tapoté le point karaté sur le côté de sa main, et j'ai bien dû le faire pendant 20 bonne secondes avant de pouvoir trouver les mots :

"- Même si j'ai traversé un choc terrible, et que j'ai quitté mon corps parce que c'est bien trop douloureux de rester là-dedans, et même si ça va me prendre du temps pour surmonter tout ça, je commence à guérir, et je m'accepte complètement et profondément." Bev n'a eu aucune réaction, alors je l'ai répété pour elle, trois fois.
"Puis j'ai tapoté sur les autres points en utilisant la phrase de rappel : "Cette terrible tragédie". Il n'y a eu apparemment aucun changement dans sa physiologie.

"J'ai alors tapoté sur le point-gamme, et quand j'ai demandé à Bev de fredonner il n'y a eu aucune réaction. "Pensez seulement que vous fredonnez", ai-je dit doucement, et j'ai continué. Même chose pour compter, et pour fredonner à nouveau ensuite. Sans même y réfléchir consciemment, j'ai fait le tapping de la séquence pour la désorganisation neurologique et j'ai à nouveau tapoté le point-gamme en demandant à Bev de suivre la main de Gwen qui remontait à partir du genou de Bev de telle sorte que les yeux de Bev ont fini par regarder au plafond.
"Maintenant, ses yeux étaient ouverts, et c'était la première fois que je pouvais les voir depuis le début de la session. "Si on faisait une deuxième séquence", ai-je suggéré, et, au moment où j'ai cessé de la regarder dans les yeux pour prendre sa main, une toute petite voix a dit "Je ne peux pas m'accepter et je ne peux pas accepter ce qui s'est passé."

"C'était l'ouverture !
"Gwen et moi avions les yeux rivés sur Bev. Puis nous nous sommes regardés. Gwen avait l'air de passer par toutes sortes d'émotions différentes, et elle ne pouvait pratiquement plus parler.
"C'est de ma faute", ai-je dit, en reportant mon attention sur Bev. "Nous allons changer un peu cette formulation." Alors j'ai tapoté sur son point karaté à nouveau, et cette fois nous avons utilisé la phrase de départ suivante :

"- Même si j'ai subi cette perte terrible, et que cela va me prendre du temps pour m'en remettre, maintenant, je commence à guérir, et je peux au moins accepter cela, maintenant."
"C'était peut-être mon imagination, mais j'ai cru que je pouvais voir un peu de couleur revenir sur les joues pâles de Bev. Nous avons fait encore une séquence pour "Cette perte terrible", et, alors que je tendais la main pour soulever le bras de Bev afin de tapoter le point situé sous le bras, elle s'est redressée, sans aide.
"Après cette séquence, Bev a cherché à retrouver sa voix, et, en haletant, elle a commencé à parler de la perte, de la culpabilité (pour laquelle nous avons immédiatement tapoté, avec le rappel : "Cette culpabilité"), de la souffrance profonde (puis une séquence avec "Cette souffrance profonde"), des cauchemars (à nouveau, une séquence sur les cauchemars en utilisant "Ces cauchemars" comme phrase de rappel).
"Comme nous approchions de la fin de la session, Gwen a demandé si elle pouvait aussi utiliser EFT pour aider Bev. Quand j'ai répondu "oui", elle a immédiatement réagi : "Oh, mais je ne sais pas si je peux". J'ai marché vers sa chaise et j'ai dit, en souriant : "à votre tour".
"Nous avons fait une séquence, en utilisant le rappel : "Cette inquiétude de ne pas arriver à le faire correctement", et sans utiliser le point karaté. "C'est stupéfiant", dit-elle après un moment, "je ne sais pas pourquoi j'avais pensé ça". Elle était de toute évidence très soulagée. "Est-ce que ça marche quand on fait ça pour soi-même ?"
"Pensez à un problème, quelque chose qui vous dérange" ai-je suggéré.
"Après avoir réfléchi quelques instants, Gwen a dit "Eh! bien, j'ai ce patient qui... " L'aspect de son visage m'a fait comprendre qu'on était en plein dedans. "Maintenant, tapotez" ai-je dit. "Et répétez les mots : Ce patient". Trente secondes après, Gwen secouait la tête en disant : "J'ai hâte d'être à la semaine prochaine". Puis, comme une seconde pensée, elle a ajouté: "Oh, est-ce que je peux aussi venir avec Bev pour sa prochaine séance ?" Après lui avoir assuré que cela me ferait plaisir, nous avons terminé la séance.

"J'ai fait quatre séances avec Bev. Elle a repris son travail à mi-temps, et nous avons nettoyé beaucoup d'éléments déclencheurs qui sont nombreux dans un environnement hospitalier - un bébé qui pleure, une mère qui embrasse ses nouveaux-nés, des bouts de conversations, etc. Gwen a été rapide à apprendre, et selon ses propres termes, "a appris à réfléchir aux problèmes d'une manière différente."
"Elle dit : "Maintenant, au lieu d'entrer dans le mode analyse, je lui dis seulement : 'concentre-toi sur l'émotion, ou sur cette chose qui dérange, ou sur ce rappel de la situation' quelle que soit la manière dont Bev le décrit, et ensuite, je tapote sur elle pour cela. C'est merveilleux d'être capable d'aider une amie si facilement." Puis elle a demandé, avec un clin d'oeil : "Par la même occasion, quand vous nous avez montré une séquence sur vous-même pour démontrer les points pendant notre première visite, vous étiez en train calmer une vraie émotion, n'est-ce pas ?"
"Elle est vraiment rapide à comprendre."

Dr. Alexander R. Lees

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jeudi 14 janvier 2010

EFT et rangez-moi ce désordre !

Mettre de l'ordre dans sa maison et dans sa tête : clarté et confiance en soi - c'est parfois difficile.

Il y a des "désordres pathologiques" : EFT est la solution.

C'est à la demande d'un lecteur qui m'avait laissé un commentaire sur un article précédent concernant ce sujet, que j'ai traduit ce compte-rendu très long. Voyez comment la praticienne EFT traite le problème de façon très détaillée et en prenant le temps qu'il faut à chaque étape.

Lindsay Kenny traite ici, parmi toutes les difficultés liées à la procrastination, un problème de désordre avec accumulation pathologique, en extirpant tous les noeuds sous-jacents. Elle nous donne également un exemple de sa technique personnelle basée sur ce qu'elle appelle "l'Affirmation de la Vérité Ultime" de la personne.

Traduction de la page en anglais :
http://www.emofree.com/Articles2/clutter-clarity-confidence-eft.htm

Compte-rendu par Lindsay Kenny, EFTCert-Honors :

"Les problèmes de désordre (et/ou accumulation de choses) dans la maison, dans la voiture et au bureau sont des problèmes courants de nos jours parce que nous sommes très occupés. Le vrai désordre, néanmoins - et je veux parler ici d'un environnement vraiment sale et en désordre - est en réalité un symptôme de quelque chose d'autre qu'une vie très occupée.

Causes de la procrastination

"- La plupart du temps le désordre est un problème de contrôle. En refusant de laisser partir les choses, d'une certaine manière, on sent qu'on est aux commandes de sa vie. Même s'il semble qu'on soit complètement hors contrôle, le fait de s'accrocher à ses choses donne une sensation d'être en contrôle. C'est la même chose que pour les anorexiques vis-à-vis de la nourriture, c'est leur capacité d'au moins pouvoir contrôler leur poids.

"- Une autre raison commune pour le désordre est la peur. La peur de perdre, du rejet, de l'échec, et de perdre le contrôle, voilà certaines des peurs les plus universelles. Mais toutes ces peurs et problèmes ne sont que des symptômes. Sous ces symptômes de désordre ou d'accumulation d'objets, il y a une cause ou un problème central.

"Le désordre et l'accumulation d'objets sont souvent déclenchés par un événement, ou une série d'événements qui ont laissé à la victime un sentiment de traumatisme, de peur et d'impuissance.

"Le fait de s'accrocher à des choses donne aux gens un sens d'être aux commandes, de décider et d'au moins contrôler une portion de leur vie.
Déterminez l'événementqui a commencé ce sentiment de perte du pouvoir, ou de perte de contrôle, et neutralisez-le. Vous êtes alors à mi-chemin de l'élimination du désordre.

Désordre et accumulation à un point pathologique

Permettez-moi de définir que je crois qu'il y a trois niveaux de désordre/accumulation :

Niveau 1 -- Manque d'ordre et d'organisation dans la maison. Il y a des choses qui traînent sur presque toutes les surfaces.

Niveau 2 -- Le niveau ci-dessus, plus :
Un bureau désordonné sur le lieu de travail, une voiture pleine de désordre ; et souvent (mais pas toujours) une apparence personnelle désordonnée. Refus de jeter les vieilles choses inutiles.
Manque de motivation ou de capacité de ranger les vêtements ou les choses, de nettoyer derrière soi ou derrière les autres. Les ordures traînent, la désorganisation est partout.

Niveau 3 -- Les deux niveaux ci-dessus, plus :
Des élements d'accumulation et de saleté à un point pathologique (c'est-à-dire une situation insalubre qui crée un risque pour la santé.)
Chaos organisationnel. Accumulation de vaisselle sale dans l'évier, vêtements sales partout... Accumulation d'ordures (dans des sacs ou telles quelles) par terre, sur les meubles, dans le garage, dans la voiture.
Il y a souvent des excréments animaux sur le sol ou les meubles.
Tout cela accompagné du sentiment d'être “paralysé” par l'incapacité de faire quoi que ce soit pour gérer la situation.

"Dans cet article je veux surtout parler des niveaux 2 et 3.

"J'ai choisi le cas de "Janice", un cas typique de désordre/accumulation.

"Janice est venue me voir avec un problème de Niveau 3. Bien que son apparence ait été relativement propre, elle m'a assuré que son habitation était dans un état de saleté dépassée. Des boites, des piles de magazines et de journaux, et un tas de bric-à-brac s'entassaient le long des murs et partout sur le sol, de sorte qu'elle devait passer par un étroit chemin pour atteindre sa chambre ou sa cuisine. Elle m'a dit qu'on ne pouvait plus voir son sofa, ses fauteuils ni sa télé, et encore moins sa table de cuisine. Il y avait de la crotte de chien par terre, dans la baignoire d'appoint et même sur son lit. Un perroquet en liberté semait son guano partout. Elle m'a dit que l'odeur en entrant était "effrayante".

"Il s'agissait clairement d'un cas dépassant le problème du simple désordre. Cela faisait penser à ce programme de télé dans lequel on avait enlevé trois tonnes d'ordures de la maison d'une femme, puis cette maison avait été nettoyée et désinfectée, pour constater six semaines plus tard que ce logement était en train de redevenir la bauge qu'il était auparavant. Pourquoi ? Parce que la vraie raison de ce désordre n'avait pas été traitée.

Une cause traumatique
"En ce qui concerne Janice, l'âge des magazines (datant des années 80) a été un indice pour moi. Je lui ai demandé ce qui s'était passé vingt ans auparavant. Elle n'a eu aucun problème pour se souvenir. Un conducteur ivre avait tué sa seule enfant, une petite fille adorée de 11 ans. Janice était encore complètement détruite et en état de choc lorsque trois semaines plus tard, l'homme qui avait été pendant 15 ans son mari bien-aimé avait disparu dans le glissement de terrain qui avait emporté leur maison et tout ce que Janice possédait. Les photos, les héritages de famille et les trésors personnels étaient perdus avec les êtres qu'elle chérissait le plus. Sa vie avait été complètement bouleversée en quelques secondes.

"A partir de ce moment-là, Janice avait été paralysée par le chagrin, la tristesse et une sensation d'abandon. Elle était devenue peureuse et hyper-vigilante pour tout. Elle ne voulait pas vivre, et pourtant avait la terreur de mourir.

"Janice avait commencé à avoir peur de faire un mouvement, de jeter quelque chose, d'aller à un endroit, de faire quoi que ce soit. Sa thésaurisation du peu de choses qu'elle avait récupérées ou remplacées peu à peu avait pris la direction d'une tendance à l'accumulation désordonnée. Cela n'avait pas été intentionnel. C'est inconsciemment qu'elle avait développé une telle peur de perdre, que le contrôle sur son environnement était devenu sa manière de maîtriser (et de protéger) sa vie même.

Première partie : traitement de la cause

"Sachant cela, nous avons commencé par traiter son deuil et le traumatisme de la perte de son mari et de sa fille. Elle disait qu'elle l'avait "géré" au cours de plusieurs années de thérapie. Mais je savais que c'était douteux, en voyant les résultats dans sa vie.

"Nous avons commencé par traiter l'inversion psychologique en travaillant sur le Point Karaté avec la phrase de départ :

"- Même si je ne veux pas laisser partir mon chagrin et me libérer du traumatisme de la perte de ma famille et de ma maison..." (Mon commentaire pour les nouveaux venus dans ce blog : on ajoute le positif "je m'aime et je m'accepte complètement".)

"Puis nous avons créé la phrase de départ suivante pour travailler sur le Point Douloureux de la poitrine :

"- Même si je suis toujours en train de faire le deuil de la perte de ma petite fille et de mon mari..." (idem)

"Nous avons fait ensuite plusieurs séquences de tapotage sur la série des points, avec les "rappels" suivant :

"- deuil... chagrin... vide... tristesse... colère... j'ai peur... je suis si seule".

"Ce processus a amené beaucoup de larmes, ce qui l'a surprise. (Note : une séquence est le fait de tapoter sur tous les points des méridiens, tout en utilisant un "rappel" court, ou en donnant libre cours à ses sentiments et émotions. On commence par les sourcis et on termine au sommet de la tête.)

"A la troisième séquence, nous avons donné la parole à ses sentiments avec des phrases telles que :

"- C'était tellement injuste... Ils me manquent tellement... C'est de ma faute quelque part... Comment ont-ils pu m'abandonner comme ça ?... Pourquoi moi... J'ai encore si mal... Ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue..."

"Après quelques séquences comme ça pour donner libre cours à ses émotions, l'intensité est tombée à 6 (sur l'échelle de 0 à 10, 10 étant le maximum d'émotion négative).

"Puis nous avons fait encore d'autres séquences en ajoutant des phrases positives telles que :

"- Je veux laisser partir tout ça... Je veux avancer... Je suis prête à sortir de mon deuil... Je suis prête à honorer leurs vies en vivant la mienne pleinement... Bob et Mélanie n'auraient pas voulu me voir vivre comme cela."

"Quand l'intensité est arrivée à 2, nous avons changé et pris la technique du choix, en choisissant de laisser partir les émotions négatives concernant la perte de sa famille, et en choisissant de vivre sa vie pleinement. Elle répondait très bien et elle a atteint un zéro en intensité à la fin de ce processus (la première séquence avec "ce reste de problème", la deuxième séquence avec des affirmations positives et en choisissant de laisser partir tout ça, et la troisième séquence en alternant des phrases négatives et positives à chaque point d'acupressure).

"Puis je lui ai demander d'essayer vraiment de se remettre dans une émotion de chagrin pour la perte de ses bien-aimés. Mais elle ne pouvait plus. En fait, elle a même ri en se souvenant de quelque chose de drôle que sa fille avait dit.

"Maintenant que la cause de son désordre avait été mise en repos, nous pouvions avancer vers la solution du symptôme, le désordre avec accumulation. Comme toujours, j'ai utilisé ma technique de "l'Affirmation de la Vérité Ultime" afin de travailler en direction d'une issue positive. J'aurais pu commencer tout ce processus de cette manière aussi, mais le problème de deuil sous-jacent était si apparent que je voulais éliminer cela d'abord.

Deuxième partie : le problème de désordre avec accumulation
Technique : Affirmation de la Vérité Ultime

"Après avoir géré la cause du problème de désordre de Janice - la perte de sa famille et de sa maison - nous sommes passées au traitement du désordre lui-même, en utilisant ce que j'appelle "Affirmation de la Vérité Ultime".

"D'abord, j'ai demandé à Janice quelle serait l'affirmation de base définissant le but qu'elle voudrait atteindre. C'était : "Je vis dans un environnement propre et ordonné".

"Nous avons alors énuméré les raisons pour lesquelles elle voulait que cette phrase soit vraie. "Je pourrais facilement trouver les choses... Je pourrais inviter des gens chez moi sans honte... Je me sentirais en bonne santé, en sécurité et confortable dans une maison, une voiture et un bureau propres... Ma vie serait plus facile et plus simple".

"Ensuite, nous avons ajouté quelques phrases positives à l'Affirmation de la Vérité Ultime, qui a fini par être ceci : "Je mène une vie facile, confortable et en sécurité dans un environnement sain, propre et en ordre."

"Puis je lui ai demandé de décrire comment elle se sentirait lorsque cette affirmation deviendrait vraie. "Je me sentirais libre et fière de moi... J'aurais la clarté !... Je me sentirais bien en ce qui me concerne et j'aurais plus de confiance en moi... Je me sentirais merveilleusement bien et si heureuse... Je me sentirais beaucoup plus légère... !"

"En reprenant toutes ses phrases en direction de son but de base, son Affirmation de Vérité Ultime a ressemblé à ceci : "Je me sens merveilleusement bien, légère et en sécurité, vivant dans un environnement sain, net et hygiénique. Ma vie est confortable, facile et libre grâce à mon style de vie propre, bien organisé et bien ordonné. J'ai retrouvé la clarté et la confiance, je suis heureuse et fière d'inviter des gens dans ma belle maison sans désordre."

"Non seulement Janice pouvait vivre avec cette affirmation mais elle l'adorait ! Elle était très enthousiasmée par la possibilité d'arriver à la réaliser. Sur l'échelle de 0 à 10, avec 10 signifiant qu'elle ressentait et possédait pleinement cette affirmation, elle était à 5.

"Elle avait maintenant deux inquiétures majeures. La première était de se demander comment faire pour arriver à tout dégager et à nettoyer l'incroyable chaos dans lequel elle vivait. La seconde était la peur. Elle avait peur de laisser partir des choses (contrôle), et que si elle jetait quelque chose elle pouvait en avoir besoin plus tard (perte de contrôle), et elle avait même peur de ne jamais pouvoir même commencer ce nettoyage, sans parler de finir. D'une certaine manière, en s'accrochant à ses peurs, à ses problèmes de contrôle, et à son fatras en désordre, c'était pour elle une manière de s'accrocher à sa famille !

"Puis nous avons laissé de côté son "Affirmation de Vérité Ultime" afin de travailler sur l'obstacle de ses peurs qui l'en séparait. Nous avons mis toutes ces peurs ensemble, auxquelles Janice à attribué un 7 (sur l'échelle de 0 à 10).

"Nous avons alors fait une "inversion de neutralisation" -j'appelle "inversion" une "résistance inconsciente au changement" - en disant :

"- Même si je ne veux pas laisser partir mes peurs... Même si ces peurs me conservent en sécurité, ou m'empêchent d'échouer... Elle font partie de mon identité...
"- Même si je ne mérite pas de laisser partir ces peurs... Parce que je ne veux pas vraiment avoir un environnement propre et ordonné... Ces peurs font en sorte que ça n'arrive jamais..."

"Le seul fait de faire l'Inversion a donné un certain soulagement à Janice, ce qui l'a surprise. Puis nous avons tapoté pour faire partir les peurs :

"- Même si j'ai ces peurs au sujet du fait de laisser partir ma saleté, mes crottes et mon plan sordide..."

"J'ai constaté qu'en travaillant sur quelque chose qu'on veut éliminer, on a plus d'impact quand on les peint de la pire manière. En utilisant des mots chargés comme "sordide", "crottes" au lieu de seulement dire "désordre", on a plus de punch. Neanmoins, si vous travaillez un trauma ou un problème d'abus ce n'est pas une bonne idée d'être aussi graphique.

"Après avoir dit la phrase de départ, nous avons fait quelques séquences en alternant les peurs :

"- Cette peur de laisser aller... Cette peur d'échouer... Cette peur d'avoir besoin de quelque chose que j'aurais jeté à la poubelle...

"Sur la deuxième séquence et les suivantes, nous avons ajouté des mots pour donner voix à ses peurs :

"- Et si je jette quelque chose et qu'ensuite j'en ai besoin ?... Et si je ne peux même pas commencer ? ... Je me sentirais encore plus en situation d'échec... Comment est-ce que je vais pouvoir faire tout ça ?... Je vais me sentir complètement hors contrôle et démunie... Je ne peux pas faire ça... J'ai besoin de mes affaires... je veux les garder."

"Après une ou deux séquences, je suis passée à une manière de ridiculiser en disant :

"- J'ai besoins de mon mode de vie sordide... J'adore la saleté... Cela sent si bon chez moi... Les crottes sont mes amies... Je n'ai pas vraiment besoin de trouver mon chat... J'ai besoin de ces peurs... Elles m'aident à conserver mon désordre et ma saleté... Elles sont mes amies... Je ne veux pas laisser partir les peurs, ni la saleté... Oh! si, je veux les laisser partir.. Non je ne veux pas ... Si; je veux les lâcher... Je suis fatiguée de vivre de cette manière... Je veux un environnement propre et sain... Non, j'aime les ordures... Non je ne les aime pas !... Je veux éliminer ces peurs et cette saleté pour pouvoir être à nouveau en bonne santé..."

"Après avoir pesé les deux aspects du problème, nous avons refait l'estimation par Janice du niveau de sa peur, qui atteignait maintenant une intensité de 3 sur 10.

"Puis nous sommes passées à la Méthode du Choix avec cette phrase de départ :

"- Même si j'ai encore quelques peurs de nettoyer mon environnement, je choisis de les laisser partir..."

"Après avoir fait cela deux ou trois fois nous avons fait les trois séquences suivantes avec la Méthode du Choix.

"- Séquence 1 : Avec seulement le négatif : "Ce reste de peurs de laisser partir le désordre..."


"- Séquence 2 : Seulement avec des phrases positives telles que : "Je choisis d'éliminer ces peurs... Je choisis d'être sans peur par rapport au nettoyage... Je choisis d'avoir une maison propre et en ordre... Je choisis de laisser partir tout ce qui reste de mes peurs concernant cela... Je choisis de me sentir bien en étant sans peur... Je choisis que tout cela soit facile..."


"- Séquence 3 : On alterne le positif et le négatif à chaque point d'acupressure, par exemple avec "Ce reste de peurs... Je choisis de les laisser partir... Ce reste de peurs... Je choisis d'être sans peur."

"Maintenant, les peurs de Janice étaient complètement parties à tous les niveaux, et je l'ai testée pour m'en assurer. C'était vraiment zéro pour Janice. Maintenant, en regardant son "Affirmation de Vérité Personnelle", son estimation montait à 8 (en prenant 10 comme cible). Elle se sentait comme si elle l'avait vraiment atteinte dans son ressenti et dans le fait qu'elle y croyait vraiment... malgré la réalité du désordre catastrophique à la maison. Ce sont ces sentiments positifs qu'on veut obtenir. C'est cela qui vous propulse dans la position où vous voulez être.

"Alors, nous avons utilisé la phrase de départ suivante :

"- Même si j'ai encore quelque doute ou résistance concernant le fait d'avoir vraiment intégré mon Affirmation de Vérité Personnelle, et que je ne sais même pas ce que c'est, je choisis de les laisser partir maintenant. Je choisis d'avoir une maison sans désordre, un environnement propre."

"Puis nous avons fait de légères variations sur ce thème, trois fois :

"- Séquence 1, sur le négatif : "Ce reste de résistance à intégrer mon affirmation".
"- Séquence 2, sur le positif : "Je choisis d'éliminer cette résistance à la propreté".
"- Séquence 3, en alternant les phrases sur les restes de négatifs avec des phrases positives.
"- Séquence 4, seulement le positif, avec des phrases extraites de l'Affirmation de la Vérité Ultime : "Je me sens super bien maintenant que j'ai intégré ma propreté... J'adore avoir une maison propre et sans désordre... Je me sens confiante en moi-même et à l'aise pour inviter des gens chez moi."

"A ce moment, Janice est arrivée à 10. Cela signifiait qu'elle pouvait prononcer son Affirmation de la Vérité Ultime avec une conviction absolue, comme si elle était déjà vraie. Je lui ai demandé de tapoter sur cette phrase tous les jours, juste pour renforcer sa résolution.

Attirer la solution

"C'est là que la plupart des gens disent : "Mais COMMENT est-ce que je vais arriver à le faire ?" Hé! bien, si vous avez vraiment confiance en l'Univers, vous pouvez juste laisser les choses se faire. Vous allez avoir une idée, ou une solution va se présenter. Avec Janice, nous avons fait quelques séquences supplémentaires pour attirer une solution.

"Pour cela, alternez les phrases suivantes sur les points d'acupressure :

"- Je demande à l'Univers de nettoyer ce désordre pour moi... Je veux être impliquée et je veux que cela soit FACILE... Je choisis de trouver une manière créative, drôle, d'avoir un environnement propre et en ordre... Je sais que la solution pour une maison saine et en ordre est en train d'arriver... Et je veux m'amuser en y participant... A l'intérieur de moi je sais déjà comment éliminer ce désordre et cette accumulation."

"Soudain, Janice s'est arrêtée et m'a dit : "J'ai un plan!" Et c'en était un bon, et en un rien de temps voici comment elle l'a mis en oeuvre. Elle a recruté trois amis proches qui ne portaient pas de jugement sur elle, et a rassemblé toutes sortes de boites et de sacs. Les ordures ont été mises dans des sacs et sorties de la maison immédiatement. Des sacs de donations ont été remplis avec des choses dont elle n'avait pas besoin mais qui pouvaient servir, et étiquetés pour une organisation charitable. D'autres boites ont été étiquetées "A GARDER", numérotées et enregistrées avec la liste de leur contenu.

"Ses amis ont créé une "Liste Principale" de boites numérotées avec leur contenu, de sorte que Janice puisse retrouver "lacets depuis 1989" par exemple. La plupart des boites étaient rangées dans son garage, de sorte que, le temps venu, Janice pourrait récupérer ce qu'elle voulait vraiment garder et jeter le reste.

Suivi à 3 mois

Trois mois plus tard, j'ai fait un suivi de l'histoire de Janice et, quand nous avons à nouveau parlé, sa maison et sa voiture étaient toujours impeccables. Elle avait aussi embauché une femme de ménage pour l'aider à nettoyer une fois par semaine de façon à n'avoir jamais plus de problème de désordre.

"Je n'ai pas été surprise quand Janice m'a exprimer son soulagement de se sentir tellement mieux, ayant retrouvé sa concentration et sa clarté d'esprit, un niveau d'énergie plus élevé, une plus grande motivation, et d'être légère, confiante en elle-même et heureuse. Elle a dit aussi qu'elle avait beaucoup plus de temps pour faire les choses qu'elle aimait, qu'elle invitait souvent ses amis chez elle, et que sa vie était beaucoup plus facile.

"Avec tous ces aspects positifs pour la motiver, Janice peut mener une vie en ordre. Et vous pouvez le faire aussi !

"Bonne chance et bon tapotage."

Lindsay Kenny, EFTCert - Honors (EFT master)
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lundi 11 janvier 2010

EFT Procrastination et trauma

Comment aider quelqu'un qui a du mal à ranger ses affaire, qui remet sans cesse à plus tard le moment de faire une chose importante, etc... ?

Cela s'appelle la "procrastination" et cet article peut vous aider si vous avez ce problème.

Voici un message de Deborah Miller, du Mexique, sur la manière détaillée et créative de s'attaquer à ce genre de problème. Avec sa cliente, elle découvre de nombreux "aspects" de la question, ainsi que des noeuds de base qu'elle peut ensuite défaire grâce à la méthode EFT.

Traduction de la page du site de Gary Craig, fondateur de la méthode EFT :
**http://www.emofree.com/Articles2/procrastination-core-issues.htm**

(pour les points d'acupressure à utiliser, voir les tableaux dans la page :
http://secret-abondance.blogspot.com/2008/04/eft-dtail-des-points-dacupuncture.html )

Lettre de Deborah Miller Ph.D., EFT-CC :

"J'ai eu le plaisir de travailler avec une femme qui avait de sérieux problèmes de procrastination. Elle remettait tout à plus tard, sans arrêt, parce qu'elle ne savait pas par où commencer. Nous nous sommes concentrées sur le problème de nettoyer et réorganiser sa chambre. Durant les séances, nous avons pu éliminer des croyances de base acquises auprès de sa mère perfectionniste et de son père très exigeant.

"Ensuite, nous avons discuté du fait qu'il était facile pour elle de s'occuper de son jardin. Nous avons décidé de traiter sa chambre comme son jardin afin qu'elle puisse commencer à la ranger comme elle avait remis son jardin en état, avec le même soin et la même précision. Est-ce que ce n'est pas facile de prendre quelque chose que nous connaissons bien et de l'appliquer aux zones dans lesquelles nous nous sentons bloqués ?

"Maintenant, elle applique la même technique à son nouveau travail, et c'est pour elle très agréable de constater qu'elle est capable d'apprendre de nouvelles choses et de commencer de nouvelles tâches. "

Deborah Miller, Ph.D.

Protocole de travail avec la cliente

"Nancy a un problème grave de procrastination. Elle ne peut rien commencer, sans parler de terminer quelque chose. Elle se retrouve toujours emmêlée et bloquée. Elle en commence trop en même temps et finalement elle se retrouve débordée, alors elle ne termine rien.

"Le jour où nous avons fait la séance, elle voulait nettoyer sa chambre, ce qui incluait des tâches telles que : suspendre ses vêtements, défaire la valise d'un voyage datant d'il y avait une semaine, nettoyer la poussière sur les bords de fenêtres, et faire le lit. Elle a voulu commencer par faire le lit, mais en voyant le tas d'affaires qu'il fallait qu'elle range d'abord, et ne sachant pas où les mettre, elle s'est retrouvée paralysée. Elle est alors entrée dans son mode procrastination : s'asseoir en contemplant le désordre, ou bien aller dans une autre pièce.
"Elle ne comprend pas pourquoi, parce que le ménage d'une chambre ne demande pas une grande science. Elle sait comment faire toutes les choses qu'elle doit faire, alors elle se met en colère et s'énerve."

"Nous avons fait la première séquence avec ceci :
"- Je ne peux pas nettoyer ma chambre.
"- Je me sens débordée et énervée.
"- Je ne peux pas le faire.
"- Ce n'est pas dur.
"- C'est seulement mon vieux conditionnement.
"- Etre libre de choisis ce que je veux faire d'abord.
"- Peu importe par quoi je commence.
"- Liberté de choisir.

"A ce moment, un souvenir lui est revenu, concernant le fait d'essayer de plaire à ses parents. Elle essayait toujours de trouver des moyens de plaire à ses parents, mais n'en trouvait pas. Elle se sentait triste. Nous avons continué avec :
"- Cette tristesse
"- Plaire à mes parents
"- Ne jamais arriver à leur plaire
"- Rien n'était jamais bien
"- Ils n'expliquaient jamais ce qu'ils voulaient
"- Seulement ce qu'ils ne voulaient pas
"- Je sens que je ne suis pas assez bien (pour eux)

"Après avoir terminé la première séquence, elle s'est souvenu d'un événement où elle était une petite fille assise sur le bord de son lit. Elle aimait bien rêver éveillée ainsi, alors elle était contente d'être là, assise, dans son monde de rêve. Elle avait eu une fessée parce qu'il fallait qu'elle se prépare pour aller à l'église, et qu'au lieu de cela, elle traînait et rêvassait. Sa mère était perfectionniste, son père portait des jugements sur tout.
"Son commentaire a été qu'elle n'avait pas le temps d'être parfaite comme sa mère (car Nancy est une mère qui travaille).

Dans la séquence suivante nous avons continué avec ces phrases :
"- Même si cette petite fille devait être en train de faire autre chose, et devait se préparer pour l'église, mais qu'elle préférait rêver, ça l'amusait. Cela l'aidait à se sentir bien. C'était mieux que d'avoir une fessée parce qu'elle n'était pas prête.
"- J'aime toujours cette petite fille. C'est une bonne petite fille. Elle aime son imagination. C'est beaucoup plus amusant que de se préparer pour aller à l'église, ou que de nettoyer sa chambre.
"- Même si elle préférait penser, ses parents voulaient autre chose. Ils avaient des buts différents.
"- Ils ne comprenaient pas cette petite fille, et elle était trop jeune pour pouvoir expliquer."
"- Je pardonne à cette petite fille en moi, ainsi qu'à mes parents.
"- Nous ne nous comprenions pas.
"- La fessée était douloureuse. Je ne la méritais pas.
"- Je voulais juste penser et profiter de la vie. Est-ce que ce n'est pas ce qu'il faut faire ?
"- Je faisais tous mes efforts pour être parfaite. Pour faire chaque chose comme il faut, juste comme ma mère.
"- Mais je n'y arrivais pas. Je n'étais pas comme elle. J'étais différente. J'étais spéciale.
"- C'est OK d'être différente. Je laisse partir cette vieille douleur. Nous étions en train d'apprendre, même si nous n'y réussissions pas bien.
"- J'avais peur de mal faire les choses, de ne pas les faire comme ma mère voulait qu'elles soient faites, alors je ne les faisais pas du tout.
"- Maintenant, je me sens bloquée. Je ne peux rien commencer parce que je pourrais faire les choses de la mauvaise manière.
"- Je ne veux pas les faire mal, alors je ne les fais pas du tout. Je ne fais rien. Je ne commence même pas.

Quand nous avons eu terminé le tapotage, elle a dit que les phrases de départ lui avaient paru tellement justes. Elle pouvait se voir elle-même, petite fille assise sur son lit, mais elle se sentait plus grande et elle ne suçait plus son pouce alors qu'elle l'avait fait jusqu'à l'âge adulte.
Elle pouvait voir la maison où elle vivait à cet âge. Sa mère travaillait sans arrêt dans la maison, cuisinant ou nettoyant. Son père disait quelque chose une seule fois et personne ne discutait.

Pour la troisième séquence, nous avons tapoté sur le fait d'être une petite fille dans cette maison. Voici quelques-unes des phrases :
"- Maman était sans cesse en train de cuisiner et de nettoyer. Elle était toujours occupée.
"- Elle n'avait jamais de temps pour moi, elle était trop occupée à rendre la maison parfaite, mais elle m'oubliait.
"- Papa était là, je me souviens seulement qu'il disait quelque chose une fois, et que c'était définitif.
"- Cette maison sur-organisée. Pas étonnant que je ne veuille pas nettoyer ma chambre.
"- Ils essayaient d'être parfait, et maintenant j'essaye aussi.
"- Mais je ne suis pas parfaite.
"- Je ne fais pas les choses comme ma maman, mes enfants ne m'écoutent pas comme j'écoutais mon père.
"- Je choisis de me pardonner pour le fait d'avoir pensé, pendant toutes ces années, que je devais être mes parents.
"- Je choisis d'être libre et de m'amuser, de jouer, de travailler, d'organiser, de ne pas organiser, comme je veux.
"- Je ne suis pas obligée d'être parfaite. Je n'ai pas à plaire à mes parents. Je peux faire les choses à ma manière.
"- Je suis capable".
"- L'ordre dans lequel je fais les choses peut être différent, mais je les termine toujours et je les fais bien.

Après cette séquence, elle a mentionné que son père souvent l'envoyait chercher des crèmes glacées dans la cave. Cela faisait peur. Il essayait de faire en sorte qu'elle soit courageuse mais cela ne marchait pas. Elle avait probablement 6 ans à cette époque. Nous avons utilisé quelques phrases comme ceci :
"- Papa m'envoyait dans la cave chercher les crèmes glacées.
"- Cela faisait peur, là, en-bas. Le congélateur était dans le coin opposé, le plus éloigné.
"- Je n'aimais pas y aller seule. Je ne savais pas ce que j'allais trouver. Je pensais qu'il y avait quelque chose là en-bas. J'étais terrifiée de devoir y aller seule, mais mon père m'y obligeait.
"- Cela me terrifiait, et je voulais me mettre en colère, mais on ne faisait pas ça avec papa.
"- Il n'y avait pas d'autre option. S'il disait va chercher la crème glacée il fallait y aller. J'avais si peur. Je voulais qu'il vienne avec moi, mais il ne voulait pas. Je n'étais qu'une petite fille. C'était une cave tellement grande et il faisait si noir.

Après cette séquence, elle a dit que son père ne voulait jamais la laisser gagner aux cartes. Elle ne pouvait jamais gagner. Nous avons fait le tapotage sur :
"- Papa entrait en compétition et voulait gagner même avec ses enfants. Maintenant j'ai peur de gagner, de me mettre en avant... peur de gagner, peur de me mettre en avant... parce que si je le fais, alors je pourrais battre papa. Ce n'est pas permis.
"- C'est compréhensible que je ne puisse pas arriver à faire les choses, ça voudrait dire que c'est moi qui gagne.
"- Maintenant j'accepte de pouvoir gagner. Cela ne veut pas dire que mon père va perdre. Nous pouvons gagner tous les deux. Je choisis d'être une gagnante.
"- Je choisis d'accomplir les choses. Je choisis de décider quoi faire et quand faire les choses.

Arrivée à ce point, Nancy dit qu'elle voyait une couleur rose-pêche. J'ai posé des questions et elle s'est souvenu que c'était la couleur de sa chambre quand elle était la petite fille assise sur le lit. Elle a dit que son père mesurait 1m80. Quand elle avait peur de lui, il lui semblait très grand. Elle se souvenait aussi que sa mère était en colère contre elle un jour où elle avait vomi sur le plancher de bois. Elle se sentait tellement coupable. Sa mère venait de le nettoyer.

Pour cette séquence nous avons fait le tapotage avec : "peur, punition, ce n'était pas un jeu (quand on l'envoyait à la cave) c'était une punition".

Puis j'ai inclus quelques phrases concernant le nettoyage de sa chambre, telles que :
"- Je n'y ai jamais réussi auparavant.
"- Pourquoi est-ce que j'y réussirais cette fois-ci ?
"- Pourquoi je croirais que je peux réussir maintenant ?
"- Puisque je laisse partir le passé, je fais des choix parfaits maintenant.
"- Je m'ouvre à la possibilité de réussir, à partir de maintenant, même si ça veut seulement dire que je nettoie la moitié de ma chambre aujourd'hui.
"- Je choisis la quantité de travail que je veux faire, et dans quel ordre.
"- Je choisis de réussir à nettoyer ma chambre. Je suis quelqu'un qui réussit.

C'était la fin de la première séance.

Dans la seconde séance, nous avons travaillé beaucoup, sur le même mode que pour "chasser la douleur", cette fois-ci pour "chasser la procrastination". Je ne vais pas donner tous les détails, je résume les informations. Nous avons tapoté sur d'autres problèmes concernant son père, sur ses comportement jugés inappropriés du point de vue d'un enfant, sur ses rendez-vous et relations amoureuses, sur sa sexualité désordonnée, sur sa croyance que sa mère n'avait pas de contacts sexuels parce que c'était trop désordonné et sale, et comment tout ça la conduisait à croire qu'elle pouvait faire quelque chose de mieux que sa mère perfectionniste, même si c'était désordonné.
Nous en sommes arrivées à regarder comment sa maison était désordonnée aussi. Elle faisait tout l'opposé de sa mère, que cela soit sain pour elle ou non. Elle a réalisé que "désordonné" voulait dire "vide" et "confusion" alors que "rangé" signifiait qu'il n'y avait jamais de confusion.

Ensuite, nous sommes rentrées dans les détails concernant sa mère. Sa mère était tellement hyper-propre que lorsque Nancy était bébé, sa mère lui repassait à nouveau son tablier la nuit pendant qu'elle dormait. Elle lui lavait ses lacets. Nancy a mentionné que son bébé à elle ne portait qu'une couche-culotte. Là encore elle faisait l'opposé de ce que faisait sa mère.

Nous avons tapoté sur ces phrases :
"- J'ai fait tout l'opposé de ma mère parce que c'était impossible d'être comme elle.
"- Alors maintenant ma maison est en désordre, ma chambre est en désordre, mon bureau est en désordre, une partie de ma vie me donne l'impression d'un désordre, je suis un désordre.
"- J'ai tellement voulu être le contraire de ma mère que je ne peux rien terminer.
"- Je ne sais même pas où commencer.
"- C'est OK d'être moi. C'est OK de faire les choses à ma manière.
"- Maintenant, je choisis de laisser partir toutes ces vieilles croyances que j'ai, comme quoi je dois être le contraire de ma mère, comme quoi il faut que je sois désordonnée pour attirer l'attention, parce que si vous êtes trop ordonnée vous ne donnez pas à vos enfants l'attention dont ils ont besoin.
"- Je suis digne d'être aimée juste telle que je suis. Cela ne fait rien si je me souviens de ces détails. Ce sont seulement des détails.
"- Je choisis maintenant de me focaliser sur ce qui me rend heureuse. Je suis heureuse dans les rencontres entre amis, quand je fais mon jardin, quand j'écris, quand je cuisine et que je reçois des invités, et je suis contente de nettoyer ma maison.
"- Je suis capable de nettoyer ma maison. Je sais exactement où commencer. Je commence. Cela devient plus facile à chaque fois que je nettoie.

Nous avons parlé de faire le ménage, de ne pas savoir à quel endroit mettre les choses, de ne pas savoir leur vraie place, ni comment s'organiser. Sa fille, qui est venue l'aider à s'organiser un jour, pouvait être brutale en décidant où les choses devaient être mises, sans aucune émotion, comme s'il s'agissait d'un système. Alors que Nancy attache de l'émotion aux choses : comment savoir si elles doivent aller dans cette pile-ci ou dans cette pile-là, et peut-être qu'on devrait les mettre là-bas... Elle conserve plein de petites choses dans sa chambre, alors que sa propre mère était minimaliste. Là encore, Nancy est l'opposé de sa mère.

Alors nous avons fait le tapotage sur :
"- Savoir comment trier les choses... nettoyer... organiser... être capable de faire ceci... faire une expérience..."
"- Placer une figurine d'art au centre du bureau... puis la regarder pendant quelques jours... me laisser ressentir si c'est bien le bon endroit pour cette chose... le meilleur endroit.
"- Si ça l'est, c'est magnifique... Si ça ne l'est pas, je suis libre de la mettre sur la gauche du bureau. Puis j'observe encore pour voir comment je le ressens.
"- Je peux décider à n'importe quel moment, pour trouver la meilleure place.
"- Je commence à choisir les meilleures places pour les choses... le meilleur ordre pour faire les choses.
"- Je choisis de commencer avec ce que je sais.
J'ai demandé à Nancy comment elle sentait qu'elle pouvait faire, et ce qu'elle savait faire. Elle m'a répondu : "Suspendre mes vêtements". Alors nous avons commencé par ça.
"- Je suspends mes vêtements. Je sais où est leur meilleure place. Je suspends mes vêtements régulièrement.
"- Cela me fait du bien quand je fais cela. Cela démontre que je peux prendre une décision.
"- Je ne procrastine plus parce que je sais où aller. Je me sens bien quand je les range là.
"- J'aime avoir de l'ordre avec les vêtements. C'est un bon endroit pour commencer.
"- Je suspends mes vêtements chaque jour. Cela me montre que je peux mettre ma chambre en ordre.
"- J'aime suspendre mes vêtements.
"- C'est un grand symbole de mes progrès, du fait que je sais où les choses doivent aller, que je sais ce que je veux faire. Alors je le fais avec joie.

Je lui ai fait suspendre un corsage et je lui ai demandé comment elle se sentait. Elle a dit : "bien".
Après cette séquence, Nancy a mentionné qu'elle avait un jardin. Elle réussit bien à l'organiser. Il était en mauvais état lorsqu'elle a pris cette maison au début. Elle a commencé par tailler et bêcher, puis elle a planté des fleurs, etc. Avec un peu de temps elle l'a remis en très bon état.
Alors, j'ai suggéré qu'elle fasse la même chose avec sa chambre, qu'elle y pense comme à un jardin. Je lui ai dit de penser à la manière dont elle avait remis le jardin en état, puis de comparer sa chambre au jardin, de ramasser les choses qui représenteraient la taille des arbres, le fait de bêcher la terre, de l'arroser, etc.

Nous avons fait un peu de tapotage sur ce que ça pourrait être :
"- Ma chambre est comme mon jardin quand il était désordonné.
"- Je l'ai remis en état. Je peux remettre ma chambre en état.
"- J'imagine les choses dans ma chambre comme des parties de mon jardin.
"- Je commence par un coin, exactement comme dans le jardin.
"- Je le nettoie, je taille les arbustes, j'ajoute du terreau, j'arrose.
"- Je ramasse, j'arrange les choses, je nettoie. Je jette les choses qui sont des ordures.
"- Je mets les choses en ordre.
"- Je vois que ça devient beau comme mon jardin.
"- Je veux faire que la beauté de ce coin rayonne.
"- Je prends soin de ma chambre comme je prends soin de mon jardin, avec soin, patience et amour.

"Elle est devenue enthousiaste à l'idée de réorganiser sa chambre."

Deborah Miller

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