vendredi 13 novembre 2009

EFT pouvoir dire "NON" enfin!

Un psychiatre découvre la racine d'une dépression grâce à l'EFT

Gary Craig écrit :

"Nombreux sont ceux qui ont du mal à dire "NON", et ce, pour toutes sortes de raisons extrêmement variées. Si on utilise l'EFT simplement en disant "Même si je n'arrive pas à dire non...", cela ne produit généralement pas les résultats excomptés, car on ne vise pas les véritables causes. Voyez comment le Dr Curtis Steele utilise son habileté de détective pour réussir dans ce domaine. "

Traduction de la page du site de Gary Craig :
http://www.emofree.com/Articles2/saying-no.htm

Du Dr Curtis Steele :

"Je voudrais vous faire part de ce cas très inspirant sur lequel je viens juste de travailler.
"La patiente est une dame de 68 ans. Je l'appellerai Thelma (ce n'est pas son vrai nom). Elle a eu une vie entière de dépression. Quand Thelma a demandé ce rendez-vous, elle a dit qu'elle voulait un psychiatre à qui elle pouvait parler (pas juste le genre qui donne des pilules).

"Grâce à ma formation en Analyse Transactionnelle, je commence toujours mon travail en recherchant quel est le but du patient, de façon à être certain que nous sommes d'accord sur ce que nous sommes en train de faire ensemble. Quand j'ai demandé à Thelma ce qu'elle cherchait à atteindre à travers cette interview, elle m'a dit qu'elle était usée, et en colère intérieurement, à cause du fait qu'elle avait dû prendre soin d'un membre de sa famille pendant un temps assez long. Maintenant, son but était de vivre sa propre vie et de faire ce qu'elle voulait.

"Le grand obstacle à franchir avant d'atteindre ce but, disait Thelma, était qu'elle savait qu'elle ne pourrait pas résister si une demande d'aide lui était adressée par quelque membre que ce soit de sa vaste famille. Elle n'avait jamais pu dire "non" à personne de sa famille. On lui donnait toutes sortes de conseils du genre : "Maman, tu n'as qu'à dire NON !" Mais rien n'y faisait. En fait, elle se répétait à elle-même le même message, sans succès.

"Un patient présente un problème comme s'il était évident qu'il veuille changer, mais ce n'est pas toujours le cas. S'il y a une résistance au changement, ou quelque ambivalence, je veux le savoir. Alors, j'ai demandé à Thelma si elle était prête à changer, et elle a répondu par l'affirmative.

"Pour présenter l'EFT, j'ai expliqué que c'était une forme d'acupuncture psychologique sans aiguilles (merci Gary pour cette phrase merveilleuse).

"Le but qu'elle avait énoncé était de vivre sa propre vie et de faire ce qu'elle voulait faire, mais l'obstacle était : "Je ne peux pas dire non", et c'est par cette porte que j'ai choisi d'entrer. Je lui ai demandé de me dire ce qu'elle ressentait lorsqu'elle voulait dire "non" mais n'y arrivait pas. Elle a identifié une sensation dans sa poitrine. Ayant obtenu sa permission de faire le tapping sur elle, je me suis concentré sur cette sensation dans la poitrine, en faisant l'algorithme de l'EFT avec l'affirmation et les raccourcis. Immédiatement, Thelma a dit que la sensation avait diminué. J'ai fait encore plusieurs séquences avec "ce reste de sensation", en gagnant encore plus à chaque séquence.

"Je sais par expérience que ces problèmes sont rarement nouveaux, et en général je remonte assez loin dans la vie de la personne. Je lui ai demandé si cela lui rappelait quelque chose qui s'était passé il y a longtemps. Elle m'a dit que quand elle avait 18 ans elle avait eu un bébé et que sa mère avait dit : "Tu vas avoir le bébé, mais tu ne le verras pas et tu le donneras pour qu'il soit adopté". Elle réussit néanmoins à donner un nom à la petite fille, sans la voir. "Cette année, Brenda Lee (pas le vrai nom) a 50 ans". Il est apparu qu'elle n'avait jamais pu faire le deuil de son bébé. Nous avons fait l'EFT pour faciliter plusieurs aspects du processus de deuil.

"J'ai ensuite exploré des aspects de ses émotions concernant le fait qu'elle n'avait pas eu le choix en ce qui concerne l'abandon du bébé, et nous avons tapoté pour cela. Je lui ai demandé si elle avait de la colère envers sa mère et envers le docteur qui marchait avec sa mère, et nous avons appliqué l'EFT à ces sentiments.

"A ce point, elle m'a dit spontanément que quand elle avait 5 ans, alors qu'elle et sa mère revenaient de quelque endroit en voiture, sa mère lui avait dit "Si tu racontes que nous sommes allées à cet endroit, je te tue".

"Les jeunes enfants prennent complètement au pied de la lettre ce que leurs parents leurs disent. Ils ne comprennent pas l'hyperbole ou l'exagération pour souligner l'importance. De plus, ils sont sans cesse en train d'essayer de comprendre comment vivre en ce monde, alors ils prennent une phrase hors contexte et en font une règle générale.

"C'est ainsi que la petite Thelma de 5 ans a compris que sa mère lui disait que si elle n'agissait pas comme elle lui disait, elle serait tuée. Comment aurait-elle pu vouloir dire "non" ?

"Je lui ai demandé d'imaginer qu'elle avait cinq ans, et j'ai tapoté sur elle pour "mes émotions quand maman dit ça", en le faisant au temps présent. L'usage du temps présent est très puissant, et nous aide à découvrir à quelles conclusions le patient en était arrivé pendant l'événement, des conclusions qu'il continue d'appliquer dans son mode de vie, sans même en être conscient. Ceci est un exemple où nous combinons l'EFT avec la Thérapie Décisionnelle, une autre approche très efficace.

"A la fin, Thelma avait l'air en pleine forme. Elle doit revenir me voir si elle en a besoin, mais mon idée c'est qu'elle en a terminé. L'EFT l'a soulagée de ce qui l'empêchait de dire "non" : elle n'a plus peur d'être tuée. Elle peut vivre sa vie personnelle et faire ce qu'elle veut."

Dr Curtis Steele

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