lundi 10 novembre 2008

EFT 2-Transcription d'une session complète : "Papa-bat-maman" suite et fin

DEUXIEME PARTIE de la retranscription d'une séance complète par Gary Craig dans le site emofree.com

Séance avec Grace : "PAPA-BAT-MAMAN" (suite)

Il s'agit d'une séance qui s'est déroulée au téléphone et n'a duré qu'une heure. En voici la fin. Le texte étant très long il a été coupé en deux pour le serveur.

(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
)

Gary : OK, on a dit une certaine vérité ici.
Grace : OK. Exact.
Gary : OK.
Grace : Je ne sais pas quelle est la vérité, mais, je veux dire, c'est sûrement en train de me demander la vérité.
Gary : Ouais. Eh ! bien, vous êtes en train d'avoir une réaction émotionnelle à tout cela, ce qui veut dire qu'il y a là quelque chose de vrai.
Grace : Exact.
Gary : Que vous puissiez ou non arriver à zéro sur ce point.
Grace : Exact. J'aimerais sûrement connaître la vérité. Peut-être qu'alors je pourrais me sentir réellement beaucoup mieux tout le temps.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si je ne connais pas la vérité ...
Grace : Même si je ne connais pas la vérité ...
Gary : Et que je ne l'ai pas encore laissée arriver jusquà moi ...
Grace : Et que je ne l'ai pas encore laissée arriver jusquà moi ...
Gary : Je m'accepte profondément et infiniment.
Grace : Je m'accepte profondément et infiniment.
Gary : Même si je bloque la vérité ...
Grace : Même si je bloque la vérité ...
Gary : Parce que je ne veux pas réellement la voir ...
Grace : Parce que je ne veux pas réellement la voir ...
Gary : Et que je préfère avoir tous ces problèmes physiques au lieu de la vérité ...
Grace : Et que je préfère avoir tous ces problèmes physiques au lieu de la vérité ...
Gary : Je m'accepte profondément et infiniment.
Grace : Je m'accepte profondément et infiniment.

Gary : Dites ceci pour moi : Personne ne m'aime.
Grace : Personne ne m'aime.
Gary : Est-ce que cela sonne vrai ?
Grace : Assez vrai.
Gary : Depuis combien de temps ça dure ?
Grace : Oh ! mon Dieu. Depuis la mort de maman.
Gary : C'était quand vous aviez 16 ans.
Grace : Oui.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Et cela peut vous paraître inconfortable, mais restez avec moi, voulez-vous, s'il vous plaît ?
Grace : Ouais.
Gary : Dites : Même si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans...
Grace : Même si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans...
Gary : Est-ce que c'est vrai, d'ailleurs ?
Grace : Si je me suis sentie seule depuis l'âge de 16 ans ? Oui, c'est vrai.
Gary : C'est vrai. OK. Dites : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Grace : Je m'accepte complètement et parfaitement.
Gary : La solitude est un travail intérieur.
Grace : La solitude est un travail intérieur.
Gary : Je suis entourée de gens.
Grace : Je suis entourée de gens.
Gary : Ils vivent autour de moi.
Grace : Ils vivent autour de moi.
Gary : Ils travaillent autour de moi.
Grace : Ils travaillent autour de moi.
Gary : Je les vois dans les centres commerciaux.
Grace : Je les vois dans les centres commerciaux.
Gary : Dans les magasins d'alimentation ...
Grace : Dans les magasins d'alimentation ...
Gary : Ils sont tout autour de moi.
Grace : Ils sont tout autour de moi.
Gary : Je ne suis pas vraiment seule ...
Grace : Je ne suis pas vraiment seule ...
Gary : Sauf pour mon travail intérieur ...
Grace : Sauf pour mon travail intérieur ...
Gary : Avec le fait d'être seule.
Grace : Avec le fait d'être seule.
Gary : Ma mère était mon lien ...
Grace : Ma mère était mon lien ...
Gary : Elle était ma liaison ...
Grace : Elle était ma liaison ...
Gary : Et quand elle est morte ...
Grace : Et quand elle est morte ...
Gary : Je n'ai peut-être pas reconstruit un autre lien.
Grace : Je n'ai peut-être pas reconstruit un autre lien.

Gary : C'est vrai jusqu'à combien, ce qu'on vient de dire ?
Grace : 100 pour cent.
Gary : OK. D'accord. Et peut-être que ce n'était pas mon père après tout ...
Grace : Et peut-être que ce n'était pas mon père après tout ...
Gary : Ni le fait qu'il battait ma mère ...
Grace : Ni le fait qu'il battait ma mère ...
Gary : Qui est la cause de tout ceci.
Grace : Qui est la cause de tout ceci.
Gary : C'est la distance que je ressens ...
Grace : C'est la distance que je ressens ...
Gary : Depuis que ma mère est morte.
Grace : Depuis que ma mère est morte.
Gary : Je m'aime et je me pardonne.
Grace : Je m'aime et je me pardonne.
Gary : J'aime ma mère.
Grace : J'aime ma mère. C'est vrai.
Gary : Et je suis prête à m'abandonner à cela. Continuez.
Grace : Et je suis prête m'abandonner à cela.

Gary : Faites le tapping entre les yeux. Points des sourcils. Et dites : Mon travail intérieur solitaire.
Grace : Mon travail intérieur solitaire.
Gary : Côté de l'oeil. Aimer les autres.
Grace : Aimer les autres.
Gary : Sous l'oeil. L'amour est un travail intérieur.
Grace : L'amour est un travail intérieur.
Gary : Sous le nez. Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Grace : Ceux qui ... Non.
Gary : Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Grace : Ceux qui s'attendent à recevoir l'amour des autres le cherchent au mauvais endroit.
Gary : OK. Point du menton. L'amour est quelque chose qu'on irradie.
Grace : L'amour est quelque chose qu'on irradie.
Gary : Point de la clavicule. Quand on émane son amour, c'est là que l'amour revient.
Grace : Quand on émane son amour, c'est là que l'amour revient.
Gary : Enfin, sous le bras. Dites : L'amour est le travail intérieur que je n'ai pas encore appris à faire.
Grace : L'amour est le travail intérieur que je n'ai pas encore appris à faire.

Gary : OK. Tapotez entre les yeux. Dites : Ce reste d'émotion.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Côté de l'oeil. Ce reste d'émotion.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous l'oeil.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous le nez.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Point du menton.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Ce reste d'émotion.
Gary : Sous le bras.
Grace : Ce reste d'émotion.

Gary : Comment ça va ?
Grace : Je me sens mieux. Ouais, je me sens mieux. Vous savez quoi, Gary ? Je sais que c'est mon problème. Je ne sais seulement pas comment le traiter.
Gary : Bien, c'est ça que ça concerne. D'abord, on doit être suffisamment détective pour creuser jusqu'à découvrir le vrai problème. Nous étions en train de parler de ce sujet, quand votre père battait votre mère. Et bien sûr, c'est un événement traumatique. Quand vous assistez à cela vous avez 10 ans. Bien sûr, cela émerge. Mais le vrai problème n'est pas forcément ce seul événement. Cela peut être ce que cet événement signifie pour vous. Et si cela signifie pour vous que votre mère était votre seul lien à l'amour, ce que j'en déduis c'est qu'au moins cela fait partie du problème ...

Grace : C'est cela. Je n'ai jamais plus aimé personne depuis.
Gary : OK.
Grace : Pas avec cette profondeur de sentiment.
Gary : OK.
Grace : Je veux dire, j'ai des enfants. J'ai eu un mari, j'ai divorcé. Mais je n'ai jamais ressenti cette intensité de sentiment depuis que ma mère est morte.
Gary : Si votre mère était assise près de vous en ce moment, vous conseillant quoi faire, qu'est-ce qu'elle vous dirait ?
Grace : Qu'est-ce qu'elle dirait au sujet du fait que je ne me sens pas bien ?
Gary : Qu'est-ce qu'elle vous conseillerait de faire au sujet de l'amour en ce moment ?
Grace : Eh bien, elle me dirait d'aimer. D'être une personne aimante. D'aimer quelqu'un d'autre, ce qui est presque impossible pour moi.

Gary : Vous avez dit impossible. C'est un mot intéressant. Parce que le mot impossible veut dire qu'on tire le rideau, que la chose ne peut pas être faite. Il n'y a aucun moyen possible de seulement apprendre à le faire. Il n'y a aucun moyen. C'est un mot intéressant.
Grace : J'ai ... Je ressens mon coeur comme une pierre.
Gary : Ah ! Comment est-ce que vous aimeriez le ressentir au lieu de cela ?
Grace : Ouvert et chaud et vivant.

Gary : OK. Tapotez le point karaté pour moi, OK ? Même si je ressens mon coeur comme une pierre ...
Grace : Même si je ressens mon coeur comme une pierre ...
Gary : Il est réellement chaud et ouvert et vivant ...
Grace : Il est réellement chaud et ouvert et vivant ...
Gary : Comme tous les autres coeurs.
Grace : Comme tous les autres coeurs.
Gary : Si on m'ouvrait la poitrine ...
Grace : Si on m'ouvrait quoi ?
Gary : Ma poitrine ...
Grace : Ma poitrine ...
Gary : On n'y trouverait pas vraiment ...
Grace : On n'y trouverait pas vraiment ...
Gary : Une pierre.
Grace : Une pierre.
Gary : Il n'y a pas de pierre dans mon coeur.
Grace : Il n'y a pas de pierre dans mon coeur.
Gary : C'est une métaphore que j'utilise.
Grace : C'est une métaphore que j'utilise.
Gary : Je n'ai pas été ouverte à l'amour.
Grace : Je n'ai pas été ouverte à l'amour.
Gary : C'est pourquoi je ne l'ai pas trouvé.
Grace : C'est pourquoi je ne l'ai pas trouvé.
Gary : Il est encore là.
Grace : Il est encore là.
Gary : Il est toujours là.
Grace : Il est toujours là.
Gary : Tout le monde a le choix ...
Grace : Tout le monde a le choix ...
Gary : De faire quelque chose de bien ...
Grace : De faire quelque chose de bien ...
Gary : Et de voir quelque chose de bien dans les gens autour de soi.
Grace : Et de voir quelque chose de bien dans les gens autour de soi.
Gary : Nous pouvons choisir de voir leurs défauts ...
Grace : Nous pouvons choisir de voir leurs défauts ...
Gary : Et leurs fragilités ...
Grace : Et leurs fragilités ...
Gary : Ou bien nous pouvons voir l'amour qui les a créés.
Grace : Ou bien nous pouvons voir l'amour qui les a créés.
Gary : Entre les sourcils, dites : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Grace : Pardon ?
Gary : Entre les sourcils : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Grace : Voir l'amour qui a créé chaque personne ...
Gary : Côté de l'oeil. Voir l'amour qui a créé mon père ...
Grace : Voir l'amour qui a créé mon père ...
Gary : Et qu'il a refusé ...
Grace : Et qu'il a refusé ...
Gary : Et que je refuse.
Grace : Et que je refuse.
Gary : Sous l'oeil. Voir l'amour autour de moi.
Grace : Voir l'amour autour de moi.
Gary : Sous le nez. Voir l'amour autour de moi.
Grace : Voir l'amour autour de moi.
Gary : Point du menton. Transformer mon coeur de pierre en réceptacle d'amour.
Grace : Transformer mon coeur de pierre en réceptacle d'amour.
Gary : Point de la clavicule. L'amour dans mon coeur.
Grace : L'amour dans mon coeur.
Gary : Sous le bras. L'amour dans mon coeur.
Grace : L'amour dans mon coeur.

Gary : Comment vous sentez-vous maintenant ?
Grace : Beaucoup mieux. Je me sens réellement beaucoup mieux. Je ne peux pas y croire. Vous savez quoi, Gary ? J'ai 64 ans. Tout le monde pense que je suis la personne au monde la plus chaleureuse, la plus ouverte et la plus aimante. Il n'y a que vous et moi qui savez que je ne suis pas comme ça. Mais je suis la plus grande actrice au monde. Je devrais être à Hollywood. Et vous avez touché dans le mille, dans cette seule conversation téléphonique. Vous avez coupé tout droit jusqu'au problème. Je ne peux pas y croire.

Gary : Je suis un vilain petit démon, n'est-ce pas ? Tapotez le point karaté et dites : Même si je suis une grande actrice ...
Grace : Même si je suis une grande actrice ...
Gary : Et que j'ai cette façade merveilleuse ...
Grace : Et que j'ai cette façade merveilleuse ...
Gary : Tous les gens que je connaîs sont comme ça aussi.
Grace : Tous les gens que je connaîs sont comme ça aussi.
Gary : Nous vivons dans l'illusion ...
Grace : Nous vivons dans l'illusion ...
Gary : D'être des corps séparés ...
Grace : D'être des corps séparés ...
Gary : Qui courent dans tous les sens et entrent en compétition ...
Grace : Qui courent dans tous les sens et entrent en compétition ...
Gary : Avec des noms différents et des comptes en banque différents ...
Grace : Avec des noms différents et des comptes en banque différents ...
Gary : Et d'autres choses qui prouvent que nous sommes séparés ...
Grace : Et d'autres choses qui prouvent que nous sommes séparés ...
Gary : Et nous ne reconnaissons pas vraiment ...
Grace : Et nous ne reconnaissons pas vraiment ...
Gary : Que c'est l'amour qui nous relie tous.
Grace : Que c'est l'amour qui nous relie tous.
Gary : Et que c'est la source spirituelle ...
Grace : Et que c'est la source spirituelle ...
Gary : Que pratiquement tout le monde refuse à un degré quelconque.
Grace : Que pratiquement tout le monde refuse à un degré quelconque.
Gary : Si nous pouvions seulement lâcher notre résistance à l'amour ...
Grace : Si nous pouvions seulement lâcher notre résistance à l'amour ...
Gary : La plupart de nos problèmes ...
Grace : La plupart de nos problèmes ...
Gary : Disparaîtraient simplement.
Grace : Disparaîtraient simplement.
Gary : L'amour est une reconnaissance ...
Grace : L'amour est une reconnaissance ...
Gary : Personne n'a un coeur de pierre.
Grace : Personne n'a un coeur de pierre.
Gary : Si c'était le cas, les gens seraient morts.
Grace : Si c'était le cas, les gens seraient morts.
Gary : Parce que les coeurs de pierre ne battent pas.
Grace : Parce que les coeurs de pierre ne battent pas.
Gary : Mon coeur bat.
Grace : Mon coeur bat.
Gary : Et à chaque battement je pourrais reconnaître l'amour.
Grace : Et à chaque battement je pourrais reconnaître l'amour.
Gary : Et je pourrais même trouver quelque chose à faire avec mes enfants ...
Grace : Et je pourrais même trouver quelque chose à faire avec mes enfants ...
Gary : Qui leur prouverait mon amour ...
Grace : Qui leur prouverait mon amour ...
Gary : Pas seulement à un niveau cosmétique ...
Grace : Pas seulement à un niveau cosmétique ...
Gary : Mais je veux dire, réellement trouver quelque chose pour me relier à eux.
Grace : Mais je veux dire, réellement trouver quelque chose pour me relier à eux.
Gary : Il y a un poème que je pourrais écrire,
Grace : Il y a un poème que je pourrais écrire,
Gary : Ou une histoire que je pourrais raconter,
Grace : Ou une histoire que je pourrais raconter,
Gary : Ou une chanson que je pourrais chanter,
Grace : Ou une chanson que je pourrais chanter,
Gary : Ou une main que je pourrais tenir,
Grace : Ou une main que je pourrais tenir,
Gary : Comme je ne l'ai jamais fait avant,
Grace : Comme je ne l'ai jamais fait avant,
Gary : Qui pourrait leur communiquer, et pas seulement à eux ...
Grace : Qui pourrait leur communiquer, et pas seulement à eux ...
Gary : Mais à moi ...
Grace : Mais à moi ...
Gary : Aussi ...
Grace : Aussi ...
Gary : Ce qu'est l'amour.
Grace : Ce qu'est l'amour.

Gary : OK. Tapotez entre les sourcils. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Côté de l'oeil. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Sous l'oeil. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Sous le nez. Reconnaître ce qu'est l'amour
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Point du menton.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Point de la clavicule.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour
Gary : Et sous le bras.
Grace : Reconnaître ce qu'est l'amour

Gary : Comment va votre mal de tête ?
Grace : Tout va mieux. Tout est beaucoup mieux.
Gary : OK. Moi, j'ai la formation et l'expérience d'un ingénieur ... Alors j'ai ce petit truc des chiffres dans le cerveau gauche. D'une certaine manière, j'ai besoin de chiffres.
Grace : Je suis désolée, Gary.
Gary : Commençons avec le mal de tête. Quand nous avons arrêté avec ce mal de tête il était à 3, à un moment.
Grace : Exact.
Gary : Est-il toujours à 3 ?
Grace : Je dirais qu'il est à 2.
Gary : Et concernant le vertige ?
Grace : Le vertige est probablement à 2. Je dirais que tout est à 2.
Gary : Tout est à 2.
Grace : Tout est encore là, c'est seulement beaucoup moins intense.
Gary : Je pense que nous avons commencé avec quelque chose comme 6, 7 ou 8, quelque chose comme ça.
Grace : C'est vrai. C'est merveilleux.

Gary : OK. Eh ! bien, nous n'en avons pas fini. Il y a autre chose ... Vous avez encore quelques manifestations physiques, etc., et ce que j'aimerais que vous fassiez maintenant, néanmoins, c'est que vous racontiez l'histoire de ce que votre père faisait avec votre mère. Voulez-vous faire ça pour moi ?
Grace : Bien sûr.
Gary : Souvenez-vous, dès que vous atteignez une intensité, vous vous arrêtez immédiatement. OK ? Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
Grace : OK. Je dormais, et soudain j'ai été réveillée par toutes sortes de bruits dans la maison.
Gary : OK. Dès maintenant je vous ai à 3. Est-ce que je suis correct ?
Grace : Ouais.

Note : Ici, ce que je fais c'est que je me branche sur elle et que je regarde le thermomètre métaphorique que j'ai créé dans ma vision mentale. Ce processus est expliqué en détail dans les vidéos "Steps toward becoming the Ultimate Therapist". Le thermomètre me dit à quelle intensité elle est. C'est purement intuitif, bien sûr, et pour beaucoup de gens c'est de la "pataphysique". Néanmoins, tout le monde peut le faire. Même les sceptiques. Tout ce qu'ils ont à faire c'est pratiquer et développer suffisamment d'expérience pour avoir confiance en leur capacité. Nous l'avons tous.

Gary : Alors vous voulez arrêter ici. Vous avez eu une certaine intensité, n'est-ce pas ?
Grace : Très juste.
Gary : Ce que vous ne savez pas, c'est que j'utilise mon intuition. J'ai un petit thermomètre dans la tête. Il va de 0 à 10. Quels étaient ces bruits ?
Grace : Des cris. Et, vous savez, des bruits sourds.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si j'ai entendu ces cris et ces bruits sourds ...
Grace : Même si j'ai entendu ces cris et ces bruits sourds ...
Gary : Et que je ne savais pas ce que c'était ...
Grace : Et que je ne savais pas ce que c'était ...
Gary : Et que peut-être ça m'a fait peur ...
Grace : Et que peut-être ça m'a fait peur ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Les adultes font ce qu'ils font ...
Grace : Les adultes font ce qu'ils font ...
Gary : J'avais seulement 10 ans.
Grace : J'avais seulement 10 ans.
Gary : Je m'aime et je me pardonne mes réactions.
Grace : Je m'aime et je me pardonne mes réactions.
Gary : Entre les sourcils. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Côté de l'oeil. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Sous l'oeil. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Sous le nez. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Point du menton. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Point de la clavicule. Ma réaction ...
Grace : Ma réaction ...
Gary : Sous le bras. Ces cris et ces bruits sourds.
Grace : Ces cris et ces bruits sourds.
Gary : Dites ceci pour moi : J'ai entendu tout ces cris et tous ces bruits sourds.
Grace : J'ai entendu tout ces cris et tous ces bruits sourds.

Gary : Maintenant, à quel chiffre est-ce que vous arrivez ?
Grace : Pas beaucoup.
Gary : Continuez l'histoire.
Grace : Donc j'ai entendu tous ces cris et ces bruits sourds. Et j'étais couchée, tout en les écoutant. Et alors j'ai réalisé ce que c'était et je me suis levée, j'ai quitté ma chambre et j'ai marché dans le couloir. Et j'ai vu ma mère.
Gary : Quand vous avez dit "le couloir", j'ai eu un 6. L'avez-vous remarqué ?
Grace : Vous voulez dire quand je suis sortie de la chambre ?
Gary : Quand vous avez dit : Quand j'ai marché dans le couloir. Au moment où vous l'avez dit, mon petit thermomètre est monté à 6. Il n'est pas toujours exact.
Grace : Et pourquoi ça ? Pourquoi est-ce que vous diriez ça ?
Gary : Parce que je me suis branché sur vous. Et c 'est ça que j'ai obtenu.
Grace : C'est désaccordé.
Gary : D'accord. Cela ne me donne pas raison. Je suis là en train de vous questionner parce que je dois m'assurer que nous nous arrêtons aux bons endroits. J'ai eu un 6 pour une raison quelconque.
Grace : Peut-être que c'est la vue. Parce que quand je suis sortie, les bruits sont devenus plus forts et j'étais pleinement réveillée cette fois-ci. Peut-être que c'était quand l'idée de ce qui se passait m'a frappée. Cela faisait assez peur.
Gary : Cela faisait peur à ce moment-là. Je m'occupe de votre réponse émotionnelle en ce moment alors que vous vous êtes branchée sur ce moment-là.
Grace : Eh ! bien, j'ai à nouveau le vertige et la nausée.
Gary : A cause de quoi ?
Grace : Je devine que c'est parce que nous en parlons. Le fait de le voir. D'y penser.

Note : C'est ce que je voulais dire en mentionnant qu'elle était à 6. Je ne pense pas qu'elle ait compris ce que j'avais dit précédemment au sujet du thermomètre. Néanmoins, j'ai capté son intensité et ainsi nous continuons.

Gary : OK. Tapotez le point karaté. Même si j'ai vu ce que j'ai vu ...
Grace : Même si j'ai vu ce que j'ai vu ...
Gary : Et que je ne savais pas comment l'interpréter ...
Grace : Et que je ne savais pas comment l'interpréter ...
Gary : Parce que j'avais seulement les expériences ...
Grace : Parce que j'avais seulement les expériences ...
Gary : D'une petite fille de 10 ans,
Grace : D'une petite fille de 10 ans,
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je laisse aller mon père avec ses gros besoins.
Grace : Je laisse aller mon père avec ses gros besoins.
Gary : Même si ce n'était pas drôle pour ma mère.
Grace : Même si ce n'était pas drôle pour ma mère.
Gary : Qui était mon vrai lien à l'amour.
Grace : Qui était mon vrai lien à l'amour.
Gary : Du moins, c'est ce que je pensais.
Grace : Du moins, c'est ce que je pensais.
Gary : Tapotez le point des sourcils. Voir ce que j'ai vu ...
Grace : Voir ce que j'ai vu ...
Gary : Côté de l'oeil. Pardonner.
Grace : Pardonner.
Gary : Sous l'oeil. Accepter que cela soit.
Grace : Accepter que cela soit.
Gary : Sous le nez. Mon père faisait du mieux qu'il pouvait étant donné ses propres origines ...
Grace : Mon père faisait du mieux qu'il pouvait étant donné ses propres origines ...
Gary : Et ses croyances ...
Grace : Et ses croyances ...
Gary : Et les choses qu'on lui avait enseignées ...
Grace : Et les choses qu'on lui avait enseignées ...
Gary : Et les expériences qu'il avait eues ...
Grace : Et les expériences qu'il avait eues ...
Gary : En grandissant.
Grace : En grandissant.
Gary : Point du menton. Laisser mon père être.
Grace : Laisser mon père être.
Gary : Point de la clavicule. Me détacher de tout cela.
Grace : Me détacher de tout cela.
Gary : Ce sont seulement des chose que les gens font.
Grace : Ce sont seulement des chose que les gens font.
Gary : Elles peuvent ne pas me plaire.
Grace : Elles peuvent ne pas me plaire.
Gary : Mais il y a des gens qui font ces choses.
Grace : Mais il y a des gens qui font ces choses.
Gary : L'enveloppe de pierre qui entoure mon coeur ...
Grace : L'enveloppe de pierre qui entoure mon coeur ...
Gary : Je la laisse s'écrouler.
Grace : Je la laisse s'écrouler.
Gary : Et je laisse le coeur battant la remplacer.
Grace : Et je laisse le coeur battant la remplacer.
Gary : Et j'envoie à mon père la seule chose dont il ait toujours eu besoin ...
Grace : Et j'envoie à mon père la seule chose dont il ait toujours eu besoin ...
Gary : Et dont moi aussi j'ai toujours eu besoin,
Grace : Et dont moi aussi j'ai toujours eu besoin,
Gary : Et c'est l'amour.
Grace : Et c'est l'amour.
Gary : Sous le bras. J'envoie de l'amour.
Grace : J'envoie de l'amour.

Gary : Faites-moi plaisir maintenant, si vous voulez. Et écoutez bien mes instructions avant de le faire. Ce que j'aimerais que vous fassiez, c'est que vous fermiez les yeux dans un moment. Dans un moment, pas tout de suite. Et ensuite, que vous imaginiez de façon très vivante ce que vous avez vu, avec tous les détails. Et au moment où vous avez une intensité, vous me le dites. OK ? Vous vous arrêtez. Mais je veux voir comment vous faites cela. Alors allez-y maintenant. Et si vous avez une intensité, arrêtez-vous immédiatement et dites-le moi. Allez-y.
Grace : Je trouve ça très dérangeant.
Gary : Donnez-moi le chiffre auquel vous arrivez.
Grace : C'est un 8.
Gary : Mettez des mots autour de ce qui vous a dérangée.
Grace : Je pouvais entendre le bruit et les cris provenant de mon père qui étranglait ma mère et la cognait contre le mur. Et c'est une minuscule, minuscule personne d'un mètre cinquante et 45 kilos...
Gary : Et qu'est-ce que cela voulait dire pour vous ?
Grace : Cela voulait dire qu'il était en train de la tuer, de me la prendre.
Gary : Il la faisait partir loin de vous ?
Grace : Exact.
Gary : Comment votre mère est-elle morte, justement ?
Grace : Maladie rénale. Elle est tombée malade le samedi et elle était morte le vendredi suivant. Et nous n'avions jamais su qu'elle était malade.

Gary : Tapotez le point karaté. Même si mon père ...
Grace : Même si mon père ...
Gary : Etait en train de me prendre ma mère ...
Grace : Etait en train de me prendre ma mère ...
Gary : Ce qu'il emmenait loin de moi en réalité ...
Grace : Ce qu'il emmenait loin de moi en réalité ...
Gary : C'était ma seule liaison, à ce moment-là, ...
Grace : C'était ma seule liaison, à ce moment-là, ...
Gary : A l'amour.
Grace : A l'amour.
Gary : Si on enlève cela il n'y a plus rien pour Grace.
Grace : Si on enlève cela il n'y a plus rien pour Grace.
Gary : Est-ce que c'est vrai ?
Grace : Oui.
Gary : OK. Depuis j'ai vécu pendant des dizaines d'années ...
Grace : Depuis j'ai vécu pendant des dizaines d'années ...
Gary : Il doit y avoir quelque chose qui se passe ici ...
Grace : Il doit y avoir quelque chose qui se passe ici ...
Gary : Parce qu'il n'a pas vraiment tout emporté ...
Grace : Parce qu'il n'a pas vraiment tout emporté ...
Gary : C'était seulement ma perception.
Grace : C'était seulement ma perception.
Gary : Ce qui s'est passé, c'est que j'ai tout donné ...
Grace : Ce qui s'est passé, c'est que j'ai tout donné ...
Gary : A ma mère dans ces circonstances ...
Grace : A ma mère dans ces circonstances ...
Gary : Et que j'ai eu l'impression que cela disparaissait ...
Grace : Et que j'ai eu l'impression que cela disparaissait ...
Gary : Et n'était plus du tout sous mon contrôle.
Grace : Et n'était plus du tout sous mon contrôle.
Gary : Je pourrais m'asseoir ...
Grace : Je pourrais m'asseoir ...
Gary : Et écrire une lettre à mon père.
Grace : Et écrire une lettre à mon père.
Gary : Et je pourrais passer derrière ce qu'il était en train de faire ...
Grace : Et je pourrais passer derrière ce qu'il était en train de faire ...
Gary : Et je me rappellerais pourquoi il le faisait ...
Grace : Et je me rappellerais pourquoi il le faisait ...
Gary : A partir de ce que je connais de ses origines ...
Grace : A partir de ce que je connais de ses origines ...
Gary : Et de ses propres parents ...
Grace : Et de ses propres parents ...
Gary : Et de ses propres frustrations ...
Grace : Et de ses propres frustrations ...
Gary : Et de sa perception de ce que la société lui avait fait ...
Grace : Et de sa perception de ce que la société lui avait fait ...
Gary : Et de ce que les autres gens lui avaient fait ...
Grace : Et de ce que les autres gens lui avaient fait ...
Gary : Et comment il était obligé d'arrondir les angles ...
Grace : Et comment il était obligé d'arrondir les angles ...
Gary : Ou de réagir d'une manière ou d'une autre ...
Grace : Ou de réagir d'une manière ou d'une autre ...
Gary : A ce qui était son propre travail intérieur.
Grace : A ce qui était son propre travail intérieur.
Gary : C'était effrayant pour une petite fille de 10 ans.
Grace : C'était effrayant pour une petite fille de 10 ans.
Gary : Ce serait effrayant pour une personne de 30 ans.
Grace : Ce serait effrayant pour une personne de 30 ans.
Gary : Mais si je lui écrivais, dans cette lettre, que je comprenais vraiment ...
Grace : Mais si je lui écrivais, dans cette lettre, que je comprenais vraiment ...
Gary : Je veux dire, si j'avais REELLEMENT compris ...
Grace : Je veux dire, si j'avais REELLEMENT compris ...
Gary : Et si je savais d'où il venait ...
Grace : Et si je savais d'où il venait ...
Gary : Et si je savais que cette lettre représentait l'amour ...
Grace : Et si je savais que cette lettre représentait l'amour ...
Gary : Mon amour pour lui ...
Grace : Mon amour pour lui ...
Gary : L'amour qu'il était incapable de me donner ...
Grace : L'amour qu'il était incapable de me donner ...
Gary : Ni même, dans ce cas, de donner à quiconque ...
Grace : Ni même, dans ce cas, de donner à quiconque ...
Gary : Je m'accepte complètement et profondément.
Grace : Je m'accepte complètement et profondément.
Gary : Je fais un petit trou dans l'enveloppe de pierre ...
Grace : Je fais un petit trou dans l'enveloppe de pierre ...
Gary : Et je laisse mon père s'y glisser.
Grace : Et je laisse mon père s'y glisser.
Gary : Et je laisse s'écrouler la pierre.
Grace : Et je laisse s'écrouler la pierre. C'est tellement adorable.
Gary : Alors je peux soit imiter l'amour de ma mère ...
Grace : Alors je peux soit imiter l'amour de ma mère ...
Gary : Ou le garder enchâssé dans la pierre.
Grace : Ou le garder enchâssé dans la pierre.
Gary : C'est mon choix.
Grace : C'est mon choix.
Gary : Cela a toujours été mon choix.
Grace : Cela a toujours été mon choix.
Gary : Je n'ai plus à avoir peur des choses.
Grace : Je n'ai plus à avoir peur des choses.
Gary : Je n'ai plus dix ans.
Grace : Je n'ai plus dix ans.

Gary : OK. Entre les sourcils. Ecrire cette adorable lettre à mon père.
Grace : Ecrire cette adorable lettre à mon père.
Gary : Côté de l'oeil. Voir l'amour en mon père.
Grace : Voir l'amour en mon père.
Gary : Sous l'oeil. Mon père était incapable d'aimer.
Grace : Mon père était incapable d'aimer.
Gary : Sous le nez. Continuer l'amour de ma mère.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.
Gary : Point de la clavicule. La même chose.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.
Gary : Sous le bras. La même chose.
Grace : Continuer l'amour de ma mère.

Gary : Comment ça va maintenant ?
Grace : Eh ! bien, je dirais mieux. J'ai un peu de mal de tête résiduel. Peut-être un 2. Je ne peux pas comprendre comment ... Est-ce que tout le monde a les mêmes problèmes ? Parce que je ne peux pas comprendre comment, après un seul coup de téléphone avec vous, vous connaissez tout mon problème. C'est stupéfiant.
Gary : Eh ! bien, je ne sais pas si tout le monde a les mêmes ... Ouais, d'une certaine façon tout le monde a le même problème. Mais c'est seulement ma propre philosophie. OK ? Le problème ultime pour nous tous est relié à notre manque de bases spirituelles. On ne nous a simplement pas appris cela à l'école, etc. Je ne sais pas. Nous ne faisons qu'un, c'est mon point de vue, Grace, nous sommes un seul être. Et le fait que je puisse me brancher sur vous en est seulement la preuve. Vous savez, la seule question c'est d'essayer de le faire. Vous voyez, vous avez la sensation que votre coeur, ou votre amour, est encastré dans la pierre. Mauvaise métaphore, parce qu'on ne peut pas sortir d'un encastrement dans la pierre. Nous pourrions l'envelopper dans de la cellophane, je suppose. Si vous voulez utiliser une métaphore, autant utiliser celle-la.

Grace : C'est seulement ... Je ne peux pas croire, comme je vous l'ai dit, que vous ayez traversé tout cela d'un bout à l'autre et que, même au téléphone, vous soyez arrivée jusqu'au coeur du problème.
Gary : Métaphore intéressante. Le coeur du problème.
Grace : Exactement.

Gary : Nous n'avons pas terminé. Mais vous voyez, ce que nous avons fait ici c'est de vous donner une idée pour que vous compreniez jusqu'où on peut aller avec ce processus. Je voudrais aussi vous faire remarquer qu'en comparaison avec d'autres procédures que vous avez utilisées, l'EMDR dans ce cas, il y avait ... bien qu'une partie du processus n'ait pas été très drôle pour vous, cela a été relativement peu douloureux. Relativement. Mais est-ce que je m'exprime correctement ?
Grace : Je dirais que c'est vrai. Quand j'ai eu ma séance d'EMDR à Chicago, cela m'a pris une heure et ensuite je me suis effondrée complètement.
Gary : Vous voulez dire que vous avez eu beaucoup de problèmes ?
Grace : Exact.
Gary : C'est ce que "effondrée" veut dire pour vous ?
Grace : Exact. Alors j'espère que ça ne va pas de produire maintenant.

Gary : Eh ! bien, si cela se produit, j'aimerais le savoir. Mais ce n'est pas sûr du tout. De temps en temps, les gens ont un petit résidu. Ils repensent à quelque chose plus tard dans la soirée. Mais de façon typique - et, Grace, je voudrais que vous en preniez conscience - si quelque chose ressort plus tard, ce sera probablement quelque chose sur quoi nous n'avons pas travaillé. Ce sera probablement un autre problème, un autre ... de ce que nous appelons les "aspects" ... qui va se montrer plus tard, et qui ne faisait pas vraiment partie du problème sur lequel nous avons travaillé aujourd'hui. Cela émerge un peu plus tard seulement. Et ce sera un problème séparé, à traiter dans une autre séquence de tapping.

Grace : C'est tellement différent de l'EMDR, parce que je crois que vous avez été extrêmement minutieux. C'est le fait que vous l'ayez senti, que le problème n'était pas ma mère battue. C'était que mon père ne pouvait pas aimer. Et c'était la perte de l'amour de ma mère qui était la menace. Et c'est mon problème. Je sais que c'est mon problème. Intellectuellement, je suis si brillante, mais on dirait que je n'arrive pas à faire quoi que ce soit avec cette capacité.
Gary : Nous avons tous ces jeux que nous jouons, vous savez. Chacun a ses petits jeux.

Grace : Si je connais le problème, comment se fait-il que je ne puisse rien faire ? Pourquoi est-ce que je ne me sens toujours pas bien ?
Gary : Eh ! bien, c'est que vous en êtes un peu trop proche. C'est pourquoi c'est pratique d'avoir quelqu'un de l'extérieur, un détective si vous voulez, qui peut se brancher sur vous, et ensuite utiliser cette ... C'est vraiment une technique surprenante. Vous avez probablement donné beaucoup de poids à ce travail de détective, si vous voulez, mais je vous dirais qu'une grande partie de ce qui s'est passé ici, en ce qui concerne le soulagement, est le résultat du tapping. Ceci peut être nouveau pour vous, et vous pourriez ne pas le reconnaître, mais c'est mon expérience.
Grace : Est-ce que ça signifie que c'est terminé maintenant, ou quoi ?
Gary : Non, non. Je vais vous dire ceci. Personne n'a jamais terminé. On peut aider quelqu'un à dépasser sa peur des hauteurs. On peut vous aider à dépasser ce problème spécifique avec votre père qui battait votre mère, etc. Et on peut continuer plus loin en vous aidant à pouvoir exprimer l'amour. Mais je vais vous dire, même les gens qui expriment le mieux l'amour peuvent encore faire mieux. Vous voyez ce que je veux dire ?
Grace : Exact.
Gary : Alors, nous avons devant nous quelque chose qui est en cours. Nous avons toujours des blocages à cela. Alors ici, nous traitons certains de vos blocages. Ils sont considérables. Vous avez encore quelques problèmes physiques. Et nous n'avons pas terminé. Nous avons fait une percée aujourd'hui. Et il y a de grandes chances que vous vous en sentiez soulagée. Ce problème ne sera plus le même pour vous dans le futur. Mais d'autres choses vont surgir. Alors, quand elles surgiront, il faudra que vous les traitiez. L'amour est quelque chose de sympathique, vous savez ?
Grace : Certainement. Et alors, comment est-ce que je traite ceci à partir de maintenant ?
Gary : J'éteins l'enregistrement.

Note : Quelques mois plus tard, Grace a contacté un praticien EFT avancé qui a continué de la faire progresser dans sa guérison. Il est intéressant de noter que le problème de "papa-bat-maman" semble avoir été résolu. D'autres problèmes sont apparus, bien sûr, mais cet événement semble être devenu un non-problème.

Gary Craig
Créateur de la méthode de soulagement émotionnel "EFT"

(traduit de la page du site en anglais :
http://www.emofree.com/transcripts/grace_intro.htm?WT.seg_1=N_Jun20_Tip2**
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