lundi 8 septembre 2008

EFT pour la culpabilité et les regrets

Processus de tapping EFT EN CONTINU pour traiter la culpabilité et les regrets


Brian Moore d'Afrique du Sud nous décrit son "processus d'EFT en continu" ("the rolling EFT process") pour la culpabilité en décrivant plusieurs cas. (Extrait traduit du site emofree.com ) :

"Récemment je me suis soudain réveillé à 4 heures du matin, en repensant à des incidents reliés à de petites culpabilités très anciennes. J'ai décidé de faire l'EFT, et ma pensée a sauté à d'autres événements du passés vis-à-vis desquels je me sentais coupable. J'ai commencé le processus d'EFT avec :

"- Même si je me sens coupable de beaucoup de choses, je m'aime, je m'accepte et je me pardonne complètement et en totalité, trois fois tout en tapotant sur le point karaté.

"En un processus continu j'ai dit : "Cette culpabilité" tout en tapotant, et j'ai laissé venir toutes les images, sentiments et phrases de culpabilités auxquelles je pouvais penser.
Alors que chacun de ces éléments disparaissaient, un nouveau apparaissait, j'ai continué de faire le tapping en boucle jusqu'à ne plus avoir aucune pensée.
J'ai tapoté en continu sur les points suivants : sourcils, coin de l'oeil, sous l'oeil, sous le nez, menton, clavicule, sous le bras, sommet de la tête, intérieur des poignets, et à nouveau sourcils, etc., ainsi de suite. Ce processus m'a pris environ une demi heure.
Il est intéressant de noter qu'une certaine "culpabilité" est remontée, concernant un évènement survenu lorsque j'avais 6 ans et que j'avais pris plus que ma part du lait frais. Je me suis réveillé le lendemain, me sentant plus jeune de dix ans.

"Ma mère, qui vient d'avoir 80 ans, paraît de plus en plus effacée. L'EFT pour son genou a fait des merveilles et elle se sent physiquement très bien. Je lui ai demandé si elle voulait essayer le tapping en continu pour la culpabilité. Elle adore l'EFT et a été d'accord tout de suite.
Je lui ai dit qu'elle n'avait pas besoin de me raconter quoi que ce soit au sujet de ses problèmes, et je lui ai expliqué le processus. Nous avons commencé de la même façon que ci-dessus.
Quand nous avons eu terminé, je lui ai demandé comment elle se sentait. Elle m'a répondu qu'elle avait géré beaucoup de problèmes mais qu'il en restait un très gros, qu'elle ne pouvait pas partager avec moi. Elle avait l'air gênée, et il lui fallait une bonne dose de courage pour seulement le mentionner.

"J'ai dit : "C'est parfait, maman. Est-ce qu'on peut lui donner un nom ? Par exemple, on peut l'appeler "culpabilité n°1". Elle a été d'accord à nouveau et je lui ai demandé son niveau d'intensité sur l'échelle de 0 à 10. C'était plus que 10. Nous avons fait le tapping 3 fois sur le point karaté, avec :

"Même si j'ai cette énorme culpabilité n°1 que je ne peux pas partager, je m'aime, je m'accepte et je me pardonne parfaitement et en totalité ainsi que toute autre personne qui peut avoir causé cette culpabilité."

"Nous avons tapoté sur toute la séquence en répétant : "Cette culpabilité n°1".
Après 3 ou 4 minutes, nous avons vérifié.
- "Comment te sens-tu maintenant, maman ?" 
- "Beaucoup mieux, c'est un 3 (sur 10), je pense." 
Nous avons tapoté pour "ce reste de culpabilité n°1" et je lui ai demandé à nouveau comment elle se sentait.
Elle m'a répondu que la culpabilité était partie mais que la tristesse demeurait, à un niveau 3 à peu près. Nous avons tapoté pour la tristesse. Elle est partie aussi.

"Ma mère se sent maintenant plus jeune de plusieurs années et elle agit aussi comme une personne plus jeune. Sa mémoire s'améliore - peut-être la culpabilité faisait-elle partie de ce qui la bloquait. Et quand je l'ai vue assise près de sa belle-soeur beaucoup plus jeune j'ai remarqué que c'était ma mère qui paraissait la plus jeune !

Processus de pardon en continu

"Puis j'ai eu une session par téléphone avec une amie résidant dans une autre province d'Afrique du Sud. Je lui ai suggéré que nous fassions le processus de culpabilité en continu ensemble, pour identifier les émotions cachées derrière ses problèmes physiques. Elle m'a dit qu'elle avait déjà fait beaucoup de travail personnel sur la culpabilité, et nous avons travaillé ensemble sur le pardon des autres dans le même processus en continu. Nous avons commencé avec :

"- Même s'il y a beaucoup de gens que je dois encore pardonner, je m'aime et je m'accepte en totalité et je les pardonne.

"C'est une personne plus audio-kinesthésique, alors tandis que nous tapotions, elle nommait plusieurs personnes. J'ai enregistré les noms au fur et à mesure. Quelques uns étaient mentionnés plus souvent que les autres.
Dans cette session, elle a ajouté les 9 actions du point-gamme. Lorsqu'elle a eu fini, je lui ai demandé comment elle se sentait, elle m'a dit :
- "Mieux, mais pas tout à fait arrivée au bout".
"Je lui ai alors demandé de me donner l'état de son pardon pour chaque personne, en la nommant. J'étais un peu inquiet, parce que pour les 4 premières personnes ce n'était pas encore dégagé. Mais en nommant toute la liste, cela s'est dégagé pour de nombreuses personnes.

"Puis j'ai dit les noms qui revenaient le plus souvent - mari, mère et père.
- "Ces noms sont sortis très souvent, es-tu dégagée pour chacun d'eux ?" 
- "Je ne suis pas encore dégagée par rapport à mon mari, je suis dégagée par rapport à ma mère, mais c'est surtout par rapport mon père que je dois faire encore beaucoup de travail." 
Le niveau d'intensité était un énorme 10 sur 10.
Elle est très douée pour trouver les mots parfaits à utiliser, alors nous nous sommes mis d'accord sur la formule d'ouverture et nous avons commencé le processus de pardon.
Au début, j'ai ajouté : "Je suis ouverte à la possibilité de pardonner à papa".
Alors elle a dit : "Non. Je suis prête à lui pardonner".

"Elle a commencé à pleurer, alors j'ai parlé en son nom, utilisant la formule qu'elle avait choisie. Elle a tapoté pour : "Pas encore pardonné à papa".
Après quelques séquences, il y a eu un soupir très audible, puis elle a dit :
- "C'était le gros truc. J'ai complètement pardonné à papa." 
Nous avons recherché d'autres aspects et nous avons travaillé un peu sur la "tristesse". Puis nous avons repris la liste de noms.
- "As-tu pardonné A, B, C ?" La réponse était "oui" à chaque fois. La liste était terminée.

"Comment te sens-tu maintenant ?" - "Beaucoup plus légère".

"Je lui ai envoyé cet article pour avoir son approbation et elle m'a dit : "La raison pour laquelle EFT en continu était plus efficace pour moi, en travaillant ensemble, était le fait que c'était moi qui travaillais sur ces couches à dégager jusqu'à ce qu'à la fin je sois capable de me relier à un problème central qui était : 'Je n'ai jamais eu de père au moment où j'en avais besoin'. C'est pourquoi j'ai trouvé cette connection tellement efficace, et cela m'a permis de faire un gros dégagement."

"Elle a toujours un tas de malaises physiques, par exemple une thyroïde déséquilibrée avec les problèmes associés. Avec sa permission, nous continuerons le travail.

"Le "processus d'EFT continu" présente les avantages suivants :
"- C'est relativement sans douleur
"- C'est une manière géniale d'identifier son plus grand défi face à un sentiment global.
"- Cela permet au client d'identifier son problème d'une manière non-menaçante.
"- Cela permet de réduire des émotions cachées depuis longtemps.
"- Cela peut être un ajoût merveilleux à la Procédure de Pacification Personnelle.


"Je suis tellement honoré d'avoir pu travailler ainsi avec ma mère et ma nouvelle amie. Nous avons encore beaucoup de travail à faire encore. Le côté génial, c'est que, bien que ma mère s'appuie de plus en plus sur moi, maintenant mon amie travaille seule avec EFT d'une manière merveilleuse."

Brian V. Moore

(Traduction la traduction de la page en anglais :
 **http://www.emofree.com/Articles2/rolling-eft-guilt-forgiveness.htm** )

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